Pertes au premier semestre
Durant plusieurs mois, la plus grande partie des enseignes du groupe Accor (Ibis, Sofitel, Novotel, Mercure et Pullman) ont dû fermer pour éviter la propagation du coronavirus. Cela a provoqué de lourdes pertes : pour le premier semestre, l’entreprise a essuyé un chiffre d’affaires de 917 millions d’euros, moitié moins par rapport aux six premiers mois de l’an dernier. Le groupe a subi une perte d’exploitation de 227 millions d’euros alors qu’il affichait un excédent de 375 millions au premier semestre 2019.
Au total, la perte nette s’établit à 1,5 milliard d’euros. Un résultat qui force l’entreprise à la mise en place d’un plan de réduction des coûts récurrents, visant à réaliser 200 millions d’euros d’économies d’ici à 2022. Pour y parvenir, le sixième plus grand groupe hôtelier au monde va supprimer mille emplois dans le monde. Les effectifs du groupe sont de 18.000 collaborateurs.
Au total, la perte nette s’établit à 1,5 milliard d’euros. Un résultat qui force l’entreprise à la mise en place d’un plan de réduction des coûts récurrents, visant à réaliser 200 millions d’euros d’économies d’ici à 2022. Pour y parvenir, le sixième plus grand groupe hôtelier au monde va supprimer mille emplois dans le monde. Les effectifs du groupe sont de 18.000 collaborateurs.
200 millions d’euros d’économies
Jean-Jacques Morin, le directeur général adjoint, a convenu durant une conférence téléphonique qu’il était difficile de réaliser un plan d’économies dans un secteur d’activité « autour des hommes sans avoir un effet autour du personnel ». Ces suppressions de postes toucheront toutes les enseignes de l’entreprise. Ces « mille personnes vont devoir se repositionner », et le groupe Accor compte bien les y aider, assure-t-il. Des formations vont ainsi être proposées.
L’entreprise a également inscrit des dépréciations d’actifs sur des acquisitions réalisées ces dernières années, en particulier les chaînes FRHI et Mantra. Ce qui a participé aux mauvais résultats du premier semestre. Malgré tout, le chiffre d’affaires est sensiblement plus élevé que la moyenne des économistes qui tablaient sur 760 millions.
L’entreprise a également inscrit des dépréciations d’actifs sur des acquisitions réalisées ces dernières années, en particulier les chaînes FRHI et Mantra. Ce qui a participé aux mauvais résultats du premier semestre. Malgré tout, le chiffre d’affaires est sensiblement plus élevé que la moyenne des économistes qui tablaient sur 760 millions.