Dans son rapport intitulé Tendances mondiales de l’emploi des jeunes, l’OIT montre que les chômeurs âgés de 15 à 24 sont 4 millions de plus en 2012 qu’en 2007. Ils sont ainsi aujourd’hui près de 75 millions à ne pas avoir d’emploi. D’après l’OIT, le taux de chômage mondial des jeunes en 2012 est à son plus haut niveau depuis le début de la crise. Dépassant les 12,7%, l’OIT anticipe la stabilité de ce chiffre jusqu’en 2016 au moins. Ce taux de chômage est ainsi identique à celui déterminé pour l’année 2009 au plus fort de la crise. Aussi précise le rapport, le chiffre ne prend pas en compte les jeunes ne se déclarant pas en recherche d’emploi. L’éloignement des 15-24 ans du monde du travail est ainsi vraisemblablement encore plus important que ne le laisse penser ce chiffre.
Dans les pays développés, l’OIT estime le taux de chômage des jeunes à 18%. C’est donc plus que la moyenne et très inquiétant pour l’avenir du marché de l’emploi à moyen terme. D’ici 5 à 10 ans en effet, l’Organisation redoute que les jeunes qui ont retardé leur entrée sur le marché du travail faute de recherche d’emploi fructueuse viennent accroître massivement la pression sur ce marché et se rajouter ainsi au rang des demandeurs d’emploi à venir.
Le rapport de l’OIT dévoile un phénomène de précarisation inquiétant concernant le statut des jeunes dans le monde. Lorsqu’ils retardent leur entrée sur le marché de l’emploi, les jeunes s’adonnent habituellement à des activités de substitutions, en reprenant des études par exemple. Toutefois, on recense de plus en plus de jeunes sans emploi ni étude. Du côté des jeunes employés par ailleurs, c’est plus de 42,2% des effectifs qui occupaient à un travail temporaire en 2011.
Tant en quantité qu’en qualité, la situation de l’emploi chez les jeunes semble s’être dégradée jusqu’en 2012. Pessimistes, l’OIT formule des recommandations à l’attention des pays du monde entier. Directeur exécutif du secteur Emploi de l’OIT, José Manuel Salazar-Xirinachs a ainsi formulé le souhait de voir les pays faire de l’emploi des jeunes une priorité politique. Au niveau éducatif notamment, l’OIT a ainsi fait la promotion des enseignements associant théorie et pratique comme cela se fait en Allemagne ou en Autriche, pays qui enregistrent parmi les plus bas taux chômage des jeunes en Europe. Favoriser l’entrepreneuriat et inciter les nouveaux actifs à lancer leur propre entreprise est également un point clé avancé par l’OIT en vue d’améliorer le niveau d’emploi des jeunes. Enfin pour l’Organisation, il est souhaitable que ces dispositifs soient complétés par un renforcement des services publics d’accompagnement vers l’emploi.
Pour l’OIT, l’état des lieux de l’emploi des jeunes est très préoccupant. À l’échelle du monde, l’accès à l’emploi des 15-24 ans est plus difficile depuis le début de la crise et il semblerait que toute chose égale par ailleurs, cela ne s’améliore pas avant 2016. Ce niveau important de chômage parmi les jeunes pourrait avoir des conséquences à moyen terme, en congestionnant le marché de l’emploi. Pour pallier à cette éventualité, l’OIT et le Directeur exécutif du secteur Emploi de l’OIT, José Manuel Salazar-Xirinachs, ont appelé les pays du monde entier à miser sur le capital humain. L’optimisation des formations doit selon eux servir de levier pour une meilleure insertion des jeunes dans le monde du travail, que ce soit par les compétences ou l’esprit d’entreprise. Cet appel intervient au moment même ou en Europe, le Parlement européen a adopté une résolution proposant à la Commission d’utiliser quelque 32 milliards d’euros de fonds structurels inutilisés en faveur de l’emploi des jeunes. Une coïncidence qui traduit peut-être une mobilisation politique nouvelle sur le terrain délicat de l’insertion professionnelle.
Dans les pays développés, l’OIT estime le taux de chômage des jeunes à 18%. C’est donc plus que la moyenne et très inquiétant pour l’avenir du marché de l’emploi à moyen terme. D’ici 5 à 10 ans en effet, l’Organisation redoute que les jeunes qui ont retardé leur entrée sur le marché du travail faute de recherche d’emploi fructueuse viennent accroître massivement la pression sur ce marché et se rajouter ainsi au rang des demandeurs d’emploi à venir.
Le rapport de l’OIT dévoile un phénomène de précarisation inquiétant concernant le statut des jeunes dans le monde. Lorsqu’ils retardent leur entrée sur le marché de l’emploi, les jeunes s’adonnent habituellement à des activités de substitutions, en reprenant des études par exemple. Toutefois, on recense de plus en plus de jeunes sans emploi ni étude. Du côté des jeunes employés par ailleurs, c’est plus de 42,2% des effectifs qui occupaient à un travail temporaire en 2011.
Tant en quantité qu’en qualité, la situation de l’emploi chez les jeunes semble s’être dégradée jusqu’en 2012. Pessimistes, l’OIT formule des recommandations à l’attention des pays du monde entier. Directeur exécutif du secteur Emploi de l’OIT, José Manuel Salazar-Xirinachs a ainsi formulé le souhait de voir les pays faire de l’emploi des jeunes une priorité politique. Au niveau éducatif notamment, l’OIT a ainsi fait la promotion des enseignements associant théorie et pratique comme cela se fait en Allemagne ou en Autriche, pays qui enregistrent parmi les plus bas taux chômage des jeunes en Europe. Favoriser l’entrepreneuriat et inciter les nouveaux actifs à lancer leur propre entreprise est également un point clé avancé par l’OIT en vue d’améliorer le niveau d’emploi des jeunes. Enfin pour l’Organisation, il est souhaitable que ces dispositifs soient complétés par un renforcement des services publics d’accompagnement vers l’emploi.
Pour l’OIT, l’état des lieux de l’emploi des jeunes est très préoccupant. À l’échelle du monde, l’accès à l’emploi des 15-24 ans est plus difficile depuis le début de la crise et il semblerait que toute chose égale par ailleurs, cela ne s’améliore pas avant 2016. Ce niveau important de chômage parmi les jeunes pourrait avoir des conséquences à moyen terme, en congestionnant le marché de l’emploi. Pour pallier à cette éventualité, l’OIT et le Directeur exécutif du secteur Emploi de l’OIT, José Manuel Salazar-Xirinachs, ont appelé les pays du monde entier à miser sur le capital humain. L’optimisation des formations doit selon eux servir de levier pour une meilleure insertion des jeunes dans le monde du travail, que ce soit par les compétences ou l’esprit d’entreprise. Cet appel intervient au moment même ou en Europe, le Parlement européen a adopté une résolution proposant à la Commission d’utiliser quelque 32 milliards d’euros de fonds structurels inutilisés en faveur de l’emploi des jeunes. Une coïncidence qui traduit peut-être une mobilisation politique nouvelle sur le terrain délicat de l’insertion professionnelle.