Un contexte politique et économique sous tension
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a dévoilé mercredi des prévisions peu encourageantes pour les deux principales économies européennes. En 2025, la France et l'Allemagne devraient afficher des taux de croissance modestes, de 0,9 % et 0,7 % respectivement, des révisions en baisse de 0,3 point par rapport aux estimations de septembre dernier.
La France est actuellement en proie à une instabilité politique, marquée par une crise gouvernementale qui pourrait conduire à la chute de l’exécutif. Bien que l’OCDE n’ait pas directement commenté cette situation, elle souligne que les efforts d’assainissement budgétaire prévus en 2025-2026 pèseront sur l’économie, neutralisant en partie les effets positifs de l’assouplissement monétaire. Paradoxalement, des signes de reprise sont notés : la demande intérieure devrait se renforcer grâce à une désinflation progressive, tandis que la demande extérieure reste un moteur essentiel de la croissance depuis 2024.
En Allemagne, l’économie peine à surmonter les séquelles de la crise énergétique déclenchée par l’invasion russe en Ukraine. Après une récession en 2023 et une croissance nulle prévue pour 2024, une reprise timide est attendue en 2025. Cependant, les exportations allemandes restent plombées par la faiblesse de la demande chinoise et asiatique, tandis que l’incertitude autour des politiques publiques freine la confiance des investisseurs.
La France est actuellement en proie à une instabilité politique, marquée par une crise gouvernementale qui pourrait conduire à la chute de l’exécutif. Bien que l’OCDE n’ait pas directement commenté cette situation, elle souligne que les efforts d’assainissement budgétaire prévus en 2025-2026 pèseront sur l’économie, neutralisant en partie les effets positifs de l’assouplissement monétaire. Paradoxalement, des signes de reprise sont notés : la demande intérieure devrait se renforcer grâce à une désinflation progressive, tandis que la demande extérieure reste un moteur essentiel de la croissance depuis 2024.
En Allemagne, l’économie peine à surmonter les séquelles de la crise énergétique déclenchée par l’invasion russe en Ukraine. Après une récession en 2023 et une croissance nulle prévue pour 2024, une reprise timide est attendue en 2025. Cependant, les exportations allemandes restent plombées par la faiblesse de la demande chinoise et asiatique, tandis que l’incertitude autour des politiques publiques freine la confiance des investisseurs.
Les recommandations de l’OCDE : investir pour l’avenir
Face à ces perspectives moroses, l’OCDE insiste sur l’urgence d’investir dans les infrastructures, la transition écologique et la transformation numérique. Selon l’organisation, un assouplissement des règles budgétaires et une meilleure gestion des dépenses publiques sont nécessaires pour accompagner ces efforts.
En Allemagne, cette stratégie est soutenue par Joachim Nagel, président de la Bundesbank, qui a plaidé dans les colonnes du Financial Times pour une levée partielle du frein à l’endettement afin de stimuler les investissements. L’OCDE appelle également à un renforcement des politiques fiscales, en améliorant le recouvrement des impôts pour financer ces initiatives.
Sur le plan international, la croissance mondiale prévue à 3,3 % en 2025 est tirée par les États-Unis, portés par une dynamique économique positive. Cependant, des menaces subsistent, notamment une éventuelle flambée des prix de l’énergie liée aux tensions au Moyen-Orient et un regain de protectionnisme.
En dépit de ces risques, l’OCDE reste optimiste quant à une reprise graduelle en Europe, à condition que des réformes ambitieuses soient mises en œuvre pour soutenir la compétitivité et répondre aux attentes des investisseurs.
En Allemagne, cette stratégie est soutenue par Joachim Nagel, président de la Bundesbank, qui a plaidé dans les colonnes du Financial Times pour une levée partielle du frein à l’endettement afin de stimuler les investissements. L’OCDE appelle également à un renforcement des politiques fiscales, en améliorant le recouvrement des impôts pour financer ces initiatives.
Sur le plan international, la croissance mondiale prévue à 3,3 % en 2025 est tirée par les États-Unis, portés par une dynamique économique positive. Cependant, des menaces subsistent, notamment une éventuelle flambée des prix de l’énergie liée aux tensions au Moyen-Orient et un regain de protectionnisme.
En dépit de ces risques, l’OCDE reste optimiste quant à une reprise graduelle en Europe, à condition que des réformes ambitieuses soient mises en œuvre pour soutenir la compétitivité et répondre aux attentes des investisseurs.