« Puffs » : le législateur est motivé avant tout par le risque de dépendance
Les cigarettes électroniques jetables, aussi appelées « puffs », ont envahi les cours des lycées et les réseaux sociaux. Offrant une large gamme de saveurs allant de la fraise à la pastèque, ces dispositifs séduisent un public jeune par leur apparence colorée et leur prix attractif. Cependant, leur utilisation inquiète de plus en plus les autorités sanitaires et les élus. En effet, ces produits sont souvent associés à un risque accru de dépendance à la nicotine. Une enquête menée en 2023 a révélé que 15% des adolescents de 13 à 16 ans avaient déjà consommé des « puffs », et près de la moitié d'entre eux ont commencé leur consommation de nicotine avec ces dispositifs.
Face à ces préoccupations, le parlement français a donc définitivement interdit, après un long débat et l’accord de la Commission européenne, la vente de ces cigarettes électroniques jetables. Les dispositifs préremplis, non rechargeables, constituent un véritable piège pour la jeunesse, comme l'a souligné l'Académie nationale de médecine.
Face à ces préoccupations, le parlement français a donc définitivement interdit, après un long débat et l’accord de la Commission européenne, la vente de ces cigarettes électroniques jetables. Les dispositifs préremplis, non rechargeables, constituent un véritable piège pour la jeunesse, comme l'a souligné l'Académie nationale de médecine.
Au-delà du problème de santé publique, les « puffs » sont source de déchets toxiques et non recyclables
Les députées écologistes Eva Sas et Sandrine Rousseau, porteuses du texte, dénoncent une « commercialisation irresponsable » visant directement les jeunes à travers des partenariats camouflés sur les réseaux sociaux tels que TikTok et Instagram, utilisés massivement par cette population.
Au-delà de la santé publique, l'aspect écologique de ces dispositifs est également au centre du débat. Chaque « puff » est dotée d'une batterie au lithium, un composant rare, difficilement recyclable, et source de pollution importante. Les écologistes parlent même « d’aberration écologique ». Ces dispositifs, peu compatibles avec les normes européennes sur les batteries, contribuent à une production de déchets toxiques et non recyclables qui s’accumulent dans les espaces publics. En suivant l’exemple de la Belgique et avec le soutien de Bruxelles, la France s’aligne ainsi sur une tendance visant à réduire ces pollutions.
Au-delà de la santé publique, l'aspect écologique de ces dispositifs est également au centre du débat. Chaque « puff » est dotée d'une batterie au lithium, un composant rare, difficilement recyclable, et source de pollution importante. Les écologistes parlent même « d’aberration écologique ». Ces dispositifs, peu compatibles avec les normes européennes sur les batteries, contribuent à une production de déchets toxiques et non recyclables qui s’accumulent dans les espaces publics. En suivant l’exemple de la Belgique et avec le soutien de Bruxelles, la France s’aligne ainsi sur une tendance visant à réduire ces pollutions.