Une taxe temporaire contestée
« Quand on revient en France et qu’on voit qu’on s’apprête à augmenter de 40% les impôts des entreprises qui fabriquent en France, c’est incroyable. Pour pousser à la délocalisation, c’est idéal ! », a dénoncé l’homme d’affaires lors de la présentation des résultats annuels de LVMH. Il a également comparé cette décision avec la politique fiscale américaine, où « les impôts vont descendre à 15% et les ateliers sont subventionnés dans plusieurs États ».
Face à ces critiques, le ministre de la Fonction publique, Laurent Marcangeli, a défendu cette surtaxe sur RTL. Il a qualifié cette contribution d’« effort temporaire » nécessaire pour réduire la dette publique. Toutefois, il est resté évasif quant à la durée réelle de cette mesure, indiquant seulement : « Nous verrons si l’année prochaine c’est encore valable. »
Outre cette taxation exceptionnelle, le gouvernement a également annoncé plusieurs mesures d’économies dans la fonction publique pour 2025. Parmi elles, le gel du point d’indice des fonctionnaires, la suppression de la prime Gipa et la réduction de l’indemnisation des arrêts maladie, qui passera de 100% à 90% du salaire.
Face à ces critiques, le ministre de la Fonction publique, Laurent Marcangeli, a défendu cette surtaxe sur RTL. Il a qualifié cette contribution d’« effort temporaire » nécessaire pour réduire la dette publique. Toutefois, il est resté évasif quant à la durée réelle de cette mesure, indiquant seulement : « Nous verrons si l’année prochaine c’est encore valable. »
Outre cette taxation exceptionnelle, le gouvernement a également annoncé plusieurs mesures d’économies dans la fonction publique pour 2025. Parmi elles, le gel du point d’indice des fonctionnaires, la suppression de la prime Gipa et la réduction de l’indemnisation des arrêts maladie, qui passera de 100% à 90% du salaire.
Des économies drastiques sur la fonction publique
Laurent Marcangeli a détaillé ces arbitrages budgétaires en expliquant que le non-versement de la prime Gipa permettrait d’économiser 800 millions d’euros, tandis que la réduction de l’indemnisation des arrêts maladie générerait 900 millions d’euros d’économies. « Si on revalorisait le point d’indice, cela coûterait à peu près 3 milliards d’euros », a-t-il précisé, justifiant ainsi le maintien du gel.
Malgré ces restrictions, le gouvernement a fait des concessions dans le cadre de négociations avec le Parti socialiste pour éviter une motion de censure sur le budget. Il a ainsi renoncé à la suppression de 4.000 postes dans l’Éducation nationale et confirmé la création de 2.000 postes d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH). « C’est une nécessité », a insisté le ministre.
L’ensemble de ces mesures s’inscrit dans un plan plus large visant à ramener le déficit public à 5,4% du PIB en 2025. Le gouvernement ambitionne de réaliser plus de 50 milliards d’euros d’économies et de nouvelles recettes fiscales, dont 8 milliards issus de la surtaxe sur les grandes entreprises.
Toutefois, cette stratégie ne fait pas l’unanimité. Si le gouvernement insiste sur la nécessité de cet ajustement budgétaire, le patronat y voit une entrave à la compétitivité française. Bernard Arnault a exprimé son scepticisme quant à la promesse d’un impôt temporaire : « Personne n’y croit. Une fois qu’on a augmenté les impôts de 40%, qui va les baisser de 40% ? »
Malgré ces restrictions, le gouvernement a fait des concessions dans le cadre de négociations avec le Parti socialiste pour éviter une motion de censure sur le budget. Il a ainsi renoncé à la suppression de 4.000 postes dans l’Éducation nationale et confirmé la création de 2.000 postes d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH). « C’est une nécessité », a insisté le ministre.
L’ensemble de ces mesures s’inscrit dans un plan plus large visant à ramener le déficit public à 5,4% du PIB en 2025. Le gouvernement ambitionne de réaliser plus de 50 milliards d’euros d’économies et de nouvelles recettes fiscales, dont 8 milliards issus de la surtaxe sur les grandes entreprises.
Toutefois, cette stratégie ne fait pas l’unanimité. Si le gouvernement insiste sur la nécessité de cet ajustement budgétaire, le patronat y voit une entrave à la compétitivité française. Bernard Arnault a exprimé son scepticisme quant à la promesse d’un impôt temporaire : « Personne n’y croit. Une fois qu’on a augmenté les impôts de 40%, qui va les baisser de 40% ? »