France
Dividendes : Axa, BNP Paribas, Safran et Essilor Luxottica ont à elles seules assuré la moitié de la croissance
En 2024, Les dividendes versés par les entreprises françaises ont atteint un montant record de 68,8 milliards d’euros. C’est 8% de plus qu’en 2023. Ce résultat impressionnant est en grande partie dû aux contributions exceptionnelles d’Axa, BNP Paribas, Safran et Essilor Luxottica, qui à elles seules ont assuré la moitié de cette croissance. Dans l'ensemble, 92% des entreprises ont soit augmenté leurs dividendes, soit maintenu leurs niveaux de distribution, soulignant ainsi la résilience du marché français. Malgré ce bilan positif, certains groupes comme Société Générale ont freiné cette progression en réduisant leurs versements de 47%, de quoi impacter la croissance des dividendes en moyenne nationale à hauteur de 1,2 point de pourcentage.
Le dernier trimestre de l'année a cependant été synonyme de ralentissement. Les quelques entreprises françaises qui ont versé des dividendes en fin d'année ont enregistré une baisse de 1,5% sur une base sous-jacente. Ce repli est principalement attribuable à Pernod Ricard, qui a compensé une augmentation significative au deuxième trimestre par une réduction en fin d’année, laissant ainsi ses dividendes stables sur l’ensemble de l’année. Toutefois, la croissance médiane des dividendes des entreprises françaises reste robuste, atteignant 8,2%, l'un des meilleurs taux parmi les grandes puissances économiques.
Le dernier trimestre de l'année a cependant été synonyme de ralentissement. Les quelques entreprises françaises qui ont versé des dividendes en fin d'année ont enregistré une baisse de 1,5% sur une base sous-jacente. Ce repli est principalement attribuable à Pernod Ricard, qui a compensé une augmentation significative au deuxième trimestre par une réduction en fin d’année, laissant ainsi ses dividendes stables sur l’ensemble de l’année. Toutefois, la croissance médiane des dividendes des entreprises françaises reste robuste, atteignant 8,2%, l'un des meilleurs taux parmi les grandes puissances économiques.
Un contexte mondial favorable aux dividendes, mais contrasté selon les secteurs et régions
À l’échelle mondiale, les dividendes ont également enregistré une forte progression en 2024, atteignant un montant record de 1.750 milliards de dollars (environ 1.630 milliards d’euros), soit une hausse de 6,6% sur une base sous-jacente. Les États-Unis ont maintenu leur place de leader en matière de distribution de dividendes avec 651,6 milliards de dollars versés, soit une augmentation de 8,7%. En Europe, la croissance des dividendes a suivi une tendance similaire avec une hausse de 5,6%, portée par des marchés comme la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne.
D'un point de vue sectoriel, les performances sont toutefois hétérogènes. Les secteurs des services financiers, des télécommunications et des biens de consommation durables ont enregistré des augmentations à deux chiffres, tandis que les secteurs de l'exploitation minière et du transport ont été parmi les plus faibles contributeurs. Ensemble, ces deux secteurs ont versé 26 milliards de dollars de moins qu’en 2023, reflétant un ralentissement marqué de leurs performances. Au-delà de ces différences, 88% des entreprises à l’échelle mondiale ont soit augmenté leurs dividendes, soit maintenu leur niveau, traduisant une certaine stabilité malgré les incertitudes économiques qui marquent l’horizon pour 2025.
D'un point de vue sectoriel, les performances sont toutefois hétérogènes. Les secteurs des services financiers, des télécommunications et des biens de consommation durables ont enregistré des augmentations à deux chiffres, tandis que les secteurs de l'exploitation minière et du transport ont été parmi les plus faibles contributeurs. Ensemble, ces deux secteurs ont versé 26 milliards de dollars de moins qu’en 2023, reflétant un ralentissement marqué de leurs performances. Au-delà de ces différences, 88% des entreprises à l’échelle mondiale ont soit augmenté leurs dividendes, soit maintenu leur niveau, traduisant une certaine stabilité malgré les incertitudes économiques qui marquent l’horizon pour 2025.
