Une faible part des dépenses à la charge des ménages
En France, seulement 9,2% des « dépenses courantes de santé au sens international » (DCSi) restent à la charge des ménages, ce qui place notre pays parmi les pays les plus protecteurs d’Europe, se félicite dans son dernier bilan la DREES, le service des statistiques du ministère de la Santé. Ce pourcentage est inférieur à la moyenne de l’Union européenne à 27, ce dernier s’élevant à 14,2%. À titre de comparaison, dans les pays de l’Est et du Sud de l’Europe, les restes à charge dépassent fréquemment 18% et atteignent même 30% en Bulgarie, en Grèce, en Lituanie et en Lettonie.
En matière de soins hospitaliers, la France consacre 27,6% de ses dépenses courantes de santé au sens international » à ce domaine, un chiffre aligné sur la moyenne européenne (27,9%). Les dépenses hospitalières exprimées en parité de pouvoir d’achat (PPA) montrent que la France dépense 1.300 euros PPA par habitant, légèrement au-dessus de la moyenne de l’UE-27 (1.200 euros PPA). Ce montant est comparable à celui de l’Allemagne (1.300 euros) et du Danemark (1.200 euros) mais supérieur à celui des pays scandinaves comme la Suède et la Finlande (entre 850 et 900 euros). Cependant, en termes de lits de soins aigus, la France se situe en dessous de la moyenne européenne (2,8 lits pour 1.000 habitants contre 3,8 en UE-27), loin derrière des pays comme l’Allemagne (5,7 lits) ou la Bulgarie (6,8 lits).
En matière de soins hospitaliers, la France consacre 27,6% de ses dépenses courantes de santé au sens international » à ce domaine, un chiffre aligné sur la moyenne européenne (27,9%). Les dépenses hospitalières exprimées en parité de pouvoir d’achat (PPA) montrent que la France dépense 1.300 euros PPA par habitant, légèrement au-dessus de la moyenne de l’UE-27 (1.200 euros PPA). Ce montant est comparable à celui de l’Allemagne (1.300 euros) et du Danemark (1.200 euros) mais supérieur à celui des pays scandinaves comme la Suède et la Finlande (entre 850 et 900 euros). Cependant, en termes de lits de soins aigus, la France se situe en dessous de la moyenne européenne (2,8 lits pour 1.000 habitants contre 3,8 en UE-27), loin derrière des pays comme l’Allemagne (5,7 lits) ou la Bulgarie (6,8 lits).
Des remboursements exemplaires pour les soins dentaires et pharmaceutiques
Le système de remboursement des soins dentaires en France est l’un des plus généreux en Europe. Les ménages ne supportent que 15% des dépenses, contre une moyenne de 34% dans l’UE-27 et 100% en Grèce. En termes de dépenses par habitant, la France consacre 170 euros PPA aux soins dentaires, soit un niveau supérieur à la moyenne européenne (138 euros) et comparable à celui du Danemark (176 euros). L’Allemagne reste cependant le pays le plus dépensier dans ce domaine, avec 240 euros PPA par habitant.
Concernant les dépenses pharmaceutiques, la France bénéficie également d’un des taux de reste à charge les plus faibles : seulement 13% des dépenses, comparé à une moyenne européenne de 28%. En Bulgarie, ce taux atteint même 77%. Les régimes obligatoires français prennent en charge 82% des dépenses pharmaceutiques, un taux supérieur à celui des autres grandes puissances européennes comme l’Allemagne (80%) ou l’Irlande (81%). Avec 597 euros PPA par habitant consacrés aux produits pharmaceutiques, la France se situe au-dessus de la moyenne européenne (500 euros), mais reste loin derrière l’Allemagne (791 euros). Cette générosité est également renforcée par une forte pénétration des médicaments génériques, en hausse constante depuis dix ans.
Ainsi, si le système de santé français se distingue par une prise en charge particulièrement généreuse, il reste marqué par des spécificités sectorielles et des choix structurels qui influencent les comparaisons avec les autres pays européens.
Concernant les dépenses pharmaceutiques, la France bénéficie également d’un des taux de reste à charge les plus faibles : seulement 13% des dépenses, comparé à une moyenne européenne de 28%. En Bulgarie, ce taux atteint même 77%. Les régimes obligatoires français prennent en charge 82% des dépenses pharmaceutiques, un taux supérieur à celui des autres grandes puissances européennes comme l’Allemagne (80%) ou l’Irlande (81%). Avec 597 euros PPA par habitant consacrés aux produits pharmaceutiques, la France se situe au-dessus de la moyenne européenne (500 euros), mais reste loin derrière l’Allemagne (791 euros). Cette générosité est également renforcée par une forte pénétration des médicaments génériques, en hausse constante depuis dix ans.
Ainsi, si le système de santé français se distingue par une prise en charge particulièrement généreuse, il reste marqué par des spécificités sectorielles et des choix structurels qui influencent les comparaisons avec les autres pays européens.