L’efficacité énergétique et la sobriété continueront à faire office de mots d’ordre
L’électricité compte aujourd’hui pour un quart de l’énergie consommée en France. Étant donné les objectifs de décarbonisation, cette part est appelée à croître encore. Cet état des choses implique d’activer impérativement quatre leviers essentiels : l’efficacité énergétique, la sobriété, l’optimisation de la production du nucléaire existant et l’accélération du développement des renouvelables, fait valoir RTE, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité, dans une note intitulée « Comprendre et piloter l’électrification d’ici 2035 ».
La trajectoire de décarbonisation voulue par le gouvernement risque certes de ne pas se réaliser pleinement. « Certaines transformations touchant plus particulièrement aux modes de vie sont envisagées par une partie des Français mais sont perçues comme plus difficilement accessibles en l’état, comme la réduction de l’usage de la voiture pour d’autres moyens de transport moins émetteurs de CO2, la réduction de la taille de la voiture, la rénovation des bâtiments et la réduction de la taille des surfaces des logements », nuance RTE.
La trajectoire de décarbonisation voulue par le gouvernement risque certes de ne pas se réaliser pleinement. « Certaines transformations touchant plus particulièrement aux modes de vie sont envisagées par une partie des Français mais sont perçues comme plus difficilement accessibles en l’état, comme la réduction de l’usage de la voiture pour d’autres moyens de transport moins émetteurs de CO2, la réduction de la taille de la voiture, la rénovation des bâtiments et la réduction de la taille des surfaces des logements », nuance RTE.
Production d’électricité : l’éolien et le solaire seront mis à contribution dans un premier temps
Dans ce scénario de consommation électrique plus basse, notre pays aura donc besoin de 500 TWh par an à l’horizon 2035. Et dans un scénario d’atteinte de tous les objectifs de décarbonation et de réindustrialisation, la consommation d’électricité en France devrait se situer à 580 à 640 TWh d’ici 2035.
Atteindre une telle production d'ici 2035 représente un défi majeur pour le système électrique français. Cela revient à augmenter la production de 10TWh par an entre 2025 et 2035, un rythme qui n'a pas été observé depuis les années 1980. Alors, comment notre pays va-t-il s’y prendre ? « D’ici 2030, l’accroissement des renouvelables passera essentiellement par l’éolien terrestre et le solaire ; entre 2030 et 2035, l’éolien en mer peut prendre le relai de l’augmentation sous réserve que la France parvienne à attribuer massivement des parcs entre aujourd’hui et 2025 ; au-delà de 2035, le renouvellement du parc nucléaire par des EPR 2 peut permettre de poursuivre la croissance de la production d’électricité bas-carbone, en supplément des renouvelables et en intégrant la perspective de fermetures de certains réacteurs nucléaires de deuxième génération durant la décennie 2040 », anticipe RTE.
Atteindre une telle production d'ici 2035 représente un défi majeur pour le système électrique français. Cela revient à augmenter la production de 10TWh par an entre 2025 et 2035, un rythme qui n'a pas été observé depuis les années 1980. Alors, comment notre pays va-t-il s’y prendre ? « D’ici 2030, l’accroissement des renouvelables passera essentiellement par l’éolien terrestre et le solaire ; entre 2030 et 2035, l’éolien en mer peut prendre le relai de l’augmentation sous réserve que la France parvienne à attribuer massivement des parcs entre aujourd’hui et 2025 ; au-delà de 2035, le renouvellement du parc nucléaire par des EPR 2 peut permettre de poursuivre la croissance de la production d’électricité bas-carbone, en supplément des renouvelables et en intégrant la perspective de fermetures de certains réacteurs nucléaires de deuxième génération durant la décennie 2040 », anticipe RTE.