La fréquence des accidents du travail baisse
651.103 nouveaux sinistres ont été reconnus comme étant des accidents du travail en 2018, révèle l’Assurance maladie. C’est 2,9% de plus par rapport à 2017. Toujours est-il que la fréquence des accidents du travail baisse et s’établit même à un niveau historiquement bas : depuis 2013, on dénombre pas plus de 34 accidents du travail pour 1.000 salariés, alors même qu’il y a 20 ans on en comptabilisait 45.
Comme l’explique l’Assurance maladie, cet accroissement du nombre d’accidents du travail s’expliquerait par la reprise économique. C’est mathématique : plus il y a d’emplois, plus fréquents sont les accidents du travail. Cela ne veut pas dire que les conditions de travail se dégradent et que le lieu de travail devient plus accidentogène.
Comme l’explique l’Assurance maladie, cet accroissement du nombre d’accidents du travail s’expliquerait par la reprise économique. C’est mathématique : plus il y a d’emplois, plus fréquents sont les accidents du travail. Cela ne veut pas dire que les conditions de travail se dégradent et que le lieu de travail devient plus accidentogène.
L’aide à la personne, un secteur propice aux accidents du travail
Mais, même si le nombre d’accidents du travail baisse globalement, dans certains secteurs, on observe la tendance inverse. Leur nombre augmente dans les activités de service (dont l’intérim), dans les secteurs de l’aide et de soins à la personne (+5%) ainsi que dans les industries du bois, de l’ameublement et du papier-carton (+4,5%). Des augmentations sont également recensées dans le transport (+2,4%), l’alimentation (+2,4%) et le BTP (+1,9%).
Le nombre d’accidents de trajet augmente quant à lui de façon importante (+6,9%). Selon l’Assurance maladie, cette augmentation s’explique par les conditions météorologiques difficiles de l’hiver 2018. Les accidents se concentrent d’ailleurs dans les régions les plus touchées par les intempéries.
Le nombre d’accidents de trajet augmente quant à lui de façon importante (+6,9%). Selon l’Assurance maladie, cette augmentation s’explique par les conditions météorologiques difficiles de l’hiver 2018. Les accidents se concentrent d’ailleurs dans les régions les plus touchées par les intempéries.