Un état des lieux contrasté
L’étude publiée aujourd’hui par l’Organisation mondiale du travail (OIT) fait état d’un ralentissement du rythme de croissance des salaires. Après une hausse de 2,5 % en 2012, les salaires n’ont progressé que de 1,7 % en 2015. Par ailleurs, ce chiffre est en grande partie dû aux efforts accomplis cette année par la Chine : sur l’ensemble du monde hors Empire du milieu, la progression n’est que de 0,9 %.
L’étude constate également un retournement des tendances : les pays émergents ont vu le rythme de croissance de leurs salaires diminuer (+2,5 % en 2015 contre +6,6 % en 2012), alors que dans les pays développés, ce rythme s’est au contraire accéléré (+1,7 % en 2015 contre 0,2 % en 2012).
L’étude constate également un retournement des tendances : les pays émergents ont vu le rythme de croissance de leurs salaires diminuer (+2,5 % en 2015 contre +6,6 % en 2012), alors que dans les pays développés, ce rythme s’est au contraire accéléré (+1,7 % en 2015 contre 0,2 % en 2012).
Des inégalités salariales
Le rapport dresse également une image sombre des inégalités en matière de salaires. En Europe, 10 % des salariés les mieux payés gagnent autant que 50 % des salariés les moins payés. Ces inégalités sont encore plus marquées pour les femmes : l’écart entre les salaires horaires des hommes et des femmes est d’environ 20 % en Europe. Mais si on s’intéresse uniquement au 1% des salariés les mieux payés, il grimpe à 45 %.
En Europe, des inégalités salariales criantes existent également au sein d’une même entreprise, révèle l’étude. Et plus le salaire moyen de l’entreprise est élevé, plus accentuées sont les inégalités. Ainsi, dans le 1 % des entreprises versant le plus haut salaire moyen, 1 % des travailleurs les moins rémunérés gagnent 7,1 euros de l’heure en moyenne, contre 844 euros de l’heure pour le 1 % des mieux payés. Ces constats viennent s’ajouter à ceux révélés par Eurostat il y a une semaine : 1 Européen sur 6 et 1 Français sur 11 touchent un bas salaire.
En Europe, des inégalités salariales criantes existent également au sein d’une même entreprise, révèle l’étude. Et plus le salaire moyen de l’entreprise est élevé, plus accentuées sont les inégalités. Ainsi, dans le 1 % des entreprises versant le plus haut salaire moyen, 1 % des travailleurs les moins rémunérés gagnent 7,1 euros de l’heure en moyenne, contre 844 euros de l’heure pour le 1 % des mieux payés. Ces constats viennent s’ajouter à ceux révélés par Eurostat il y a une semaine : 1 Européen sur 6 et 1 Français sur 11 touchent un bas salaire.