Dans ces conditions, comment continuer à financer le service public de la télévision et de la radio ? Mathieu Gallet, le président de Radio France, propose dans le Journal du Dimanche la mise en place d'une « redevance universelle et automatique » qui servira à soutenir les mutations « indispensables » de l'audiovisuel public. Cette contribution abonderait un « fonds d'aide à la transition numérique et à la transformation des médias actuels ».
Le dirigeant estime que les entreprises de l'audiovisuel public sont mal armées face aux nouveaux acteurs mondiaux dont les moyens sont « colossaux ». Parmi les chantiers qui pourraient être impulsés par ce fonds, Mathieu Gallet évoque un « player commun » qui diffuserait l'ensemble des contenus produits par le secteur public, « comme le fait Hulu aux États-Unis ». L'ambition étant de faire « rayonner » les contenus en utilisant tous les modes de diffusion du numérique. Un média global en quelque sorte, qui reste encore aujourd'hui une gageure, c'est pourquoi il demande aussi aux pouvoirs publics de faire en sorte que les acteurs français, « publics comme privés », travaillent ensemble.
Quant à la redevance en elle-même, elle serait « universelle et automatique » : chaque foyer fiscal serait donc amené à la verser, « comme c'est le cas en Allemagne ou en Suisse ». Reste à connaitre la forme que prendrait cette contribution. Mathieu Gallet fait partie d'une mission chargée par le gouvernement de réfléchir à une réforme de l'audiovisuel public.
Le dirigeant estime que les entreprises de l'audiovisuel public sont mal armées face aux nouveaux acteurs mondiaux dont les moyens sont « colossaux ». Parmi les chantiers qui pourraient être impulsés par ce fonds, Mathieu Gallet évoque un « player commun » qui diffuserait l'ensemble des contenus produits par le secteur public, « comme le fait Hulu aux États-Unis ». L'ambition étant de faire « rayonner » les contenus en utilisant tous les modes de diffusion du numérique. Un média global en quelque sorte, qui reste encore aujourd'hui une gageure, c'est pourquoi il demande aussi aux pouvoirs publics de faire en sorte que les acteurs français, « publics comme privés », travaillent ensemble.
Quant à la redevance en elle-même, elle serait « universelle et automatique » : chaque foyer fiscal serait donc amené à la verser, « comme c'est le cas en Allemagne ou en Suisse ». Reste à connaitre la forme que prendrait cette contribution. Mathieu Gallet fait partie d'une mission chargée par le gouvernement de réfléchir à une réforme de l'audiovisuel public.