Taux de recyclage trop faible des plastiques : la France a dû payer une amende européenne
Le constat du retard français en matière de recyclage des emballages plastiques est alarmant. Avec seulement 23% de ces déchets recyclés, la France est loin d'atteindre son objectif de 40%. Ce décalage a d’ailleurs entraîné une amende européenne de 1,6 milliard d’euros, rappelant l'urgence de prendre des mesures efficaces.
Lors des Assises des déchets à Nantes, la ministre de l’Écologie, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé la mise en place d’un dispositif de bonus-malus. Ce mécanisme, qui s'inscrit dans le principe pollueur-payeur, vise à encourager les producteurs à incorporer des matières plastiques recyclées dans leurs produits, plutôt que de recourir à des plastiques vierges, souvent moins chers.
Lors des Assises des déchets à Nantes, la ministre de l’Écologie, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé la mise en place d’un dispositif de bonus-malus. Ce mécanisme, qui s'inscrit dans le principe pollueur-payeur, vise à encourager les producteurs à incorporer des matières plastiques recyclées dans leurs produits, plutôt que de recourir à des plastiques vierges, souvent moins chers.
Augmenter la part des matériaux issus du recyclage
La France souhaite ainsi appliquer ce dispositif de manière transversale à toutes les filières concernées par les plastiques, notamment les filières à responsabilité élargie du producteur (REP). Ce système de bonus-malus sera calculé selon les différentes résines plastiques, dont les marchés et les coûts varient. La ministre a également souligné les défis liés au coût des plastiques vierges, qui freinent l'incorporation des matières recyclées, mais a insisté sur l’importance de lancer rapidement les discussions pour surmonter cet obstacle.
En parallèle, Agnès Pannier-Runacher a évoqué un autre chantier crucial : améliorer le recyclage des matières premières critiques, indispensables pour la transition énergétique. Actuellement, seulement 7% des matériaux utilisés dans le monde proviennent du recyclage, alors que 30 à 40% des besoins pourraient être couverts par des matières recyclées. Un premier plan pour renforcer la circularité de ces matériaux, notamment les métaux utilisés dans les batteries, l’éolien et le photovoltaïque, sera discuté lors d'une réunion prévue le 7 octobre 2024, marquant le début d’un effort pour mieux recycler ces ressources indispensables.
En parallèle, Agnès Pannier-Runacher a évoqué un autre chantier crucial : améliorer le recyclage des matières premières critiques, indispensables pour la transition énergétique. Actuellement, seulement 7% des matériaux utilisés dans le monde proviennent du recyclage, alors que 30 à 40% des besoins pourraient être couverts par des matières recyclées. Un premier plan pour renforcer la circularité de ces matériaux, notamment les métaux utilisés dans les batteries, l’éolien et le photovoltaïque, sera discuté lors d'une réunion prévue le 7 octobre 2024, marquant le début d’un effort pour mieux recycler ces ressources indispensables.