Les chiffres du comité des constructeurs automobiles (CCFA) donnent le vertige. Alors que le mois d'août est habituellement assez creux en termes d'immatriculations neuves, celui de cette année affiche un record : 150 393 véhicules particulières ont ainsi été immatriculées, ce qui représente une croissance de 40% par rapport à août 2017. Sur l'ensemble de l'année, la progression du nombre d'immatriculations neuves s'établit à 8,36% : même si 2018 est effectivement parti sur de bonnes bases, cette croissance est sans commune mesure avec la réalité.
Depuis le 1er septembre, les constructeurs automobiles sont tenus de respecter des normes anti-pollution plus contraignantes, regroupées sous le sigle WLTP pour Procédure mondiale harmonisée d'homologation de véhicules légers. Il s'agit de nouveaux standards visant à rapprocher les résultats des tests anti-pollution de la vérité du terrain. Les véhicules vendus à compter de cette date doivent être homologués WLTP, sinon ils ne peuvent pas rouler…
De fait, les constructeurs qui n'ont pas eu le temps de se mettre au niveau ont opéré des changements tactiques qui les a conduit à immatriculer des véhicules avec l'ancienne norme, pour mieux les vendre comme des « occasions zéro kilomètre ». Une tactique qui leur permet de contourner ce nouveau cadre contraignant, en attendant de finaliser la mise en œuvre des normes WLTP qui vont coûter cher aux constructeurs et aux automobilistes : les nouveaux véhicules afficheront des émissions de CO2 supérieures, ce qui modifiera le bonus/malus. Les groupes automobiles pourront absorber une partie de la différence de prix… mais le reste devra être réglé par les conducteurs.
Depuis le 1er septembre, les constructeurs automobiles sont tenus de respecter des normes anti-pollution plus contraignantes, regroupées sous le sigle WLTP pour Procédure mondiale harmonisée d'homologation de véhicules légers. Il s'agit de nouveaux standards visant à rapprocher les résultats des tests anti-pollution de la vérité du terrain. Les véhicules vendus à compter de cette date doivent être homologués WLTP, sinon ils ne peuvent pas rouler…
De fait, les constructeurs qui n'ont pas eu le temps de se mettre au niveau ont opéré des changements tactiques qui les a conduit à immatriculer des véhicules avec l'ancienne norme, pour mieux les vendre comme des « occasions zéro kilomètre ». Une tactique qui leur permet de contourner ce nouveau cadre contraignant, en attendant de finaliser la mise en œuvre des normes WLTP qui vont coûter cher aux constructeurs et aux automobilistes : les nouveaux véhicules afficheront des émissions de CO2 supérieures, ce qui modifiera le bonus/malus. Les groupes automobiles pourront absorber une partie de la différence de prix… mais le reste devra être réglé par les conducteurs.