Ce jeudi 29 mars, le président de la République a tracé les grandes lignes de l'initiative sur l'intelligence artificielle qui doit propulser la France en tête de pont européenne et mondiale dans ce domaine. Le pays doit tout d'abord garder et attirer les meilleurs chercheurs. La France n'est pas dépourvue en la matière : bon nombre de chercheurs en intelligence artificielle sont issus des écoles tricolores. Mais les financements manquent, en particulier en début de carrière où les salaires ne font pas le poids face aux propositions des grandes entreprises américaines, en particulier dans la Silicon Valley (Facebook, Google, Apple, etc.).
Emmanuel Macron a donc annoncé la création d'un « hub de recherche » qui constituera, autour de l'INRIA, un réseau d'instituts spécialisés dans l'intelligence artificielle. Le nombre de formations va doubler, et un programme de chaires individuelles, à même d'attirer des chercheurs étrangers, va être mis en place. Les chercheurs français pourront également consacrer 50% de leur temps à travailler pour des groupes privés, contre 20% actuellement. De quoi améliorer les revenus. La France va également ouvrir ses bases de données, en particulier dans le domaine de la santé où elles sont centralisées et plus simples à exploiter (en toute sécurité).
En tout, les pouvoirs publics vont consacrer 1,5 milliard d'euros d'ici 2022 à cette initiative en faveur de la recherche en intelligence artificielle, un budget qui sera tiré du fonds pour l'innovation doté de 10 milliards d'euros. Une somme importante, mais qui est loin de rivaliser avec ce que d'autres places fortes de l'IA peuvent investir (13 milliards d'euros par la Chine entre 2016 et 2019).
Emmanuel Macron a donc annoncé la création d'un « hub de recherche » qui constituera, autour de l'INRIA, un réseau d'instituts spécialisés dans l'intelligence artificielle. Le nombre de formations va doubler, et un programme de chaires individuelles, à même d'attirer des chercheurs étrangers, va être mis en place. Les chercheurs français pourront également consacrer 50% de leur temps à travailler pour des groupes privés, contre 20% actuellement. De quoi améliorer les revenus. La France va également ouvrir ses bases de données, en particulier dans le domaine de la santé où elles sont centralisées et plus simples à exploiter (en toute sécurité).
En tout, les pouvoirs publics vont consacrer 1,5 milliard d'euros d'ici 2022 à cette initiative en faveur de la recherche en intelligence artificielle, un budget qui sera tiré du fonds pour l'innovation doté de 10 milliards d'euros. Une somme importante, mais qui est loin de rivaliser avec ce que d'autres places fortes de l'IA peuvent investir (13 milliards d'euros par la Chine entre 2016 et 2019).