Autour de 12 heures de travail domestique
Travailler, s’occuper du foyer mais subir les reproches de l’entourage. Les femmes ont environ 20% de probabilité en plus que les hommes de se voir reprocher un manque de conciliation entre la vie professionnelle et la vie personnelle. C’est le résultat d’une étude de la Dares qui souligne une nouvelle inégalité homme-femme.
Selon l’étude, 36% des femmes consacrent 7 à 12 heures par semaine au travail domestique, contre 22% pour les hommes. 19% d’entre elles y consacrent même plus de 12 heures, contre 6% pour les hommes. Malgré tout, elles subissent davantage de réprimandes lorsqu’elles ont à charge des enfants de moins de 18 ans.
Selon l’étude, 36% des femmes consacrent 7 à 12 heures par semaine au travail domestique, contre 22% pour les hommes. 19% d’entre elles y consacrent même plus de 12 heures, contre 6% pour les hommes. Malgré tout, elles subissent davantage de réprimandes lorsqu’elles ont à charge des enfants de moins de 18 ans.
Les femmes de classe populaire plus touchées
Les reproches sont généralement liés aux horaires de travail, notamment pour celles travaillant la nuit ou avec des horaires décalés. Ou encore, celles ayant plus d’une heure de trajet entre le domicile et le lieu de travail. En première ligne face aux réprimandes, les femmes des classes populaires. Les femmes cadres, elles, sont davantage protégées des critiques, ayant des moyens suffisant pour embaucher du personnel de ménage ou de garde périscolaire.
Ces critiques peuvent avoir de graves conséquences sur l’état psychique de la femme. 26% d’entre elles présentent un syndrome dépressif, contre 11% pour les hommes. « Elles sont plus sensibles aux reproches que les hommes », précise Corinne Prost, directrice adjointe de la Dares. Alors messieurs, soyez conciliants.
Ces critiques peuvent avoir de graves conséquences sur l’état psychique de la femme. 26% d’entre elles présentent un syndrome dépressif, contre 11% pour les hommes. « Elles sont plus sensibles aux reproches que les hommes », précise Corinne Prost, directrice adjointe de la Dares. Alors messieurs, soyez conciliants.