L’ADEME (l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrisede l’Énergie) publie aujourd’hui une étude sur les perspectives de réduction du gaspillage alimentaire au sein des supermarchés. Ayant conseillé 10 magasins sur les moyens de réduire la casse, trois mois après, l’agence a constaté une baisse des pertes de 22 %.
L’ADEME a collaboré avec 10 supermarchés de cinq enseignes différentes, en les sensibilisant à la lutte contre le gaspillage. Après ce premier rendez-vous, les magasins ont effectivement adopté certaines des méthodes prônées, comme la réduction des références, la création d’une zone dédiée aux produits à date courte, ou l’ajustement du marquage des produits en démarque.
Toutefois, un nombre de problèmes persistent. Par exemple, pendant les périodes festives, certains fournisseurs proposent de gérer et de rembourser les invendus au magasin dans le but d’engager des volumes de commandes plus importants. Difficile dans ces cas-là pour les magasins de refuser...
D’après les calculs de l’ADEME, le secteur de la distribution dans son ensemble produit 14 % des pertes et gaspillages alimentaires. Cela constitue près d’1,4 million de tonnes de produits, soit l’équivalent de 2,8 milliards de repas de 500 g qui étaient consommables par l’homme et ne l’ont pas été. En termes monétaires, les pertes sont également assez conséquentes pour les magasins : l’ADEME les évalue à 0,9 % du chiffre d’affaire « alimentation » en moyenne. Sur l’ensemble de la distribution (tout types de commerces confondus, y compris les marchés), le gaspillage coûterait 4,5 milliards d'euros par an.
L’ADEME a collaboré avec 10 supermarchés de cinq enseignes différentes, en les sensibilisant à la lutte contre le gaspillage. Après ce premier rendez-vous, les magasins ont effectivement adopté certaines des méthodes prônées, comme la réduction des références, la création d’une zone dédiée aux produits à date courte, ou l’ajustement du marquage des produits en démarque.
Toutefois, un nombre de problèmes persistent. Par exemple, pendant les périodes festives, certains fournisseurs proposent de gérer et de rembourser les invendus au magasin dans le but d’engager des volumes de commandes plus importants. Difficile dans ces cas-là pour les magasins de refuser...
D’après les calculs de l’ADEME, le secteur de la distribution dans son ensemble produit 14 % des pertes et gaspillages alimentaires. Cela constitue près d’1,4 million de tonnes de produits, soit l’équivalent de 2,8 milliards de repas de 500 g qui étaient consommables par l’homme et ne l’ont pas été. En termes monétaires, les pertes sont également assez conséquentes pour les magasins : l’ADEME les évalue à 0,9 % du chiffre d’affaire « alimentation » en moyenne. Sur l’ensemble de la distribution (tout types de commerces confondus, y compris les marchés), le gaspillage coûterait 4,5 milliards d'euros par an.