Le problème n'est pas inhérent à la France, aux Etats-Unis le nombre de suicides a augmenté de 24 % en vingt ans et le chômage est une des causes de cette explosion (avec la crise économique de 2008 et bien d'autres facteurs). Et ce n'est pas non plus la première fois qu'une telle hypothèse est émise. Dès 2015 l'Inserm, l'Assurance Maladie et l'Assurance Vieillesse pointaient du doigt les liens entre chômage et santé.
Les chômeurs se sentent en effet 2,32 fois plus souvent malades que les actifs et c'est une question essentiellement psychologique. La période de chômage s'accompagne en effet avec une période de dépression et de perte de confiance qui conduit à la maladie.
Cette dépression et ces maladies semblent également en mesure de conduire à la mort ou au suicide L'étude du Cese montre en effet que le taux de surmortalité chez les chômeurs est trois fois supérieur à celui des actifs et le Cese avance qu'entre 10 000 et 14 000 décès par an en France peuvent être imputés directement au chômage. Un impact, sur la santé, identique à celui de la cigarette mais beaucoup moins connu et, surtout, beaucoup moins pris en compte dans les campagnes de prévention de la Sécurité Sociale.
Les chômeurs se sentent en effet 2,32 fois plus souvent malades que les actifs et c'est une question essentiellement psychologique. La période de chômage s'accompagne en effet avec une période de dépression et de perte de confiance qui conduit à la maladie.
Cette dépression et ces maladies semblent également en mesure de conduire à la mort ou au suicide L'étude du Cese montre en effet que le taux de surmortalité chez les chômeurs est trois fois supérieur à celui des actifs et le Cese avance qu'entre 10 000 et 14 000 décès par an en France peuvent être imputés directement au chômage. Un impact, sur la santé, identique à celui de la cigarette mais beaucoup moins connu et, surtout, beaucoup moins pris en compte dans les campagnes de prévention de la Sécurité Sociale.