Les Français sont encore arrivés en tête parmi les pays européens pour le nombre de jours de grève parmi les aiguilleurs du ciel, constate l’association Airlines for Europe (A4E), qui regroupe 25 compagnies aériennes européennes comptant pour 80 % du trafic des passagers sur le continent. Viennent ensuite la Grèce, l’Italie et le Portugal, qui ont subi entre 10 et 25 jours de grèves chacun.
A4E chiffre également le coût de ces grèves, et la note s'avère salée : 12 milliards d'euros. Mais, fait étonnant : les pertes de revenus des compagnies ne représentent que 720 millions d'euros, soit 6 % de cette somme. 59 % du coût global sont dus aux pertes de revenus dans le secteur du tourisme, et 35 % à la perte de productivité dont les grèves ont été à l’origine : on parle surtout de salariés et chefs d’entreprises se déplaçant pour des raisons professionnelles.
L’impact des grèves de contôleurs aériens français s’avère particulièrement fort : en raison de sa situation géographique, qu’on vole entre Bruxelles et Barcelone ou entre Madrid et Francfort, impossible de contourner le territoire français ! Une grève en France entraîne donc nécessairement l’annulation d’un grand nombre de vols européens. 4 000 vols ont ainsi dû être annulés en 2016, selon A4E, dont 1 000 vols d’Air France.
L’association ne prône pas l’abolition du droit de grève, mais se réjouit de l’existence du service minimum en France. Elle appelle toutefois à prendre l’exemple sur la législation qui régit le droit de grève chez les compagnies aériennes : une notification individuelle de grève y est nécessaire 72 heures à l’avance. L’instauration du même procédé pour les contrôleurs aériens permettrait de limiter les annulations de vols non nécessaires lorsque la grève est peu suivie, estime l’association.
A4E chiffre également le coût de ces grèves, et la note s'avère salée : 12 milliards d'euros. Mais, fait étonnant : les pertes de revenus des compagnies ne représentent que 720 millions d'euros, soit 6 % de cette somme. 59 % du coût global sont dus aux pertes de revenus dans le secteur du tourisme, et 35 % à la perte de productivité dont les grèves ont été à l’origine : on parle surtout de salariés et chefs d’entreprises se déplaçant pour des raisons professionnelles.
L’impact des grèves de contôleurs aériens français s’avère particulièrement fort : en raison de sa situation géographique, qu’on vole entre Bruxelles et Barcelone ou entre Madrid et Francfort, impossible de contourner le territoire français ! Une grève en France entraîne donc nécessairement l’annulation d’un grand nombre de vols européens. 4 000 vols ont ainsi dû être annulés en 2016, selon A4E, dont 1 000 vols d’Air France.
L’association ne prône pas l’abolition du droit de grève, mais se réjouit de l’existence du service minimum en France. Elle appelle toutefois à prendre l’exemple sur la législation qui régit le droit de grève chez les compagnies aériennes : une notification individuelle de grève y est nécessaire 72 heures à l’avance. L’instauration du même procédé pour les contrôleurs aériens permettrait de limiter les annulations de vols non nécessaires lorsque la grève est peu suivie, estime l’association.