La France en pole position des impôts
L'année 2022 a marqué un tournant significatif pour la France dans le domaine fiscal. Selon le dernier rapport de l'OCDE, l’Hexagone a enregistré un taux de prélèvements obligatoires de 46,1 % de son Produit Intérieur Brut (PIB), une augmentation par rapport à 45,2 % en 2021. Ce taux place la France en première position mondiale, surpassant même le Danemark, longtemps leader dans ce domaine.
Le Danemark, de son côté, a connu une baisse remarquable de son niveau d'imposition, perdant près de 5 points de PIB pour atteindre 41,9 %. Cette diminution est principalement attribuée à la contraction des recettes de l'impôt sur le revenu. Cette évolution a relégué le Danemark au septième rang mondial, une chute significative par rapport à sa position habituelle.
La Norvège suit la France de près, se classant deuxième avec un taux de 44,3 %, en hausse de 1,8 point par rapport à 2021. Cette augmentation est essentiellement due à une hausse des recettes de l'impôt sur les sociétés, notamment dans le secteur de l'énergie. L'Autriche, avec un ratio de 43,1 %, et la Finlande, avec 43 %, complètent le trio de tête, suivis de près par l'Italie (42,9 %).
Le Danemark, de son côté, a connu une baisse remarquable de son niveau d'imposition, perdant près de 5 points de PIB pour atteindre 41,9 %. Cette diminution est principalement attribuée à la contraction des recettes de l'impôt sur le revenu. Cette évolution a relégué le Danemark au septième rang mondial, une chute significative par rapport à sa position habituelle.
La Norvège suit la France de près, se classant deuxième avec un taux de 44,3 %, en hausse de 1,8 point par rapport à 2021. Cette augmentation est essentiellement due à une hausse des recettes de l'impôt sur les sociétés, notamment dans le secteur de l'énergie. L'Autriche, avec un ratio de 43,1 %, et la Finlande, avec 43 %, complètent le trio de tête, suivis de près par l'Italie (42,9 %).
La moyenne générale de l’imposition en baisse
À l'opposé, le Mexique affiche le niveau de prélèvements obligatoires le plus bas parmi les pays de l'OCDE, avec seulement 16,9 % de son PIB. Il est suivi par la Colombie, la Turquie et l'Irlande, affichant tous des taux inférieurs à 21 %. Des pays comme la Suisse, les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Allemagne présentent des taux respectivement de 27,2 %, 27,7 %, 35,3 % et 39,3 %.
En moyenne, l'OCDE observe que les impôts ont représenté 34 % du PIB dans ses pays membres en 2022, marquant une légère baisse de 0,2 point par rapport à 2021. Cette tendance est en partie due aux réductions des taxes sur l'énergie, mises en place face à l'augmentation des prix. Après deux années consécutives d'augmentation durant la pandémie de Covid-19, cette baisse s'inscrit comme un changement notable.
Sur le long terme, le rapport de l'OCDE souligne une augmentation significative du ratio impôts/PIB depuis 1965, passant de 24,9 % à 34 % en 2022. La France, en particulier, a vu son taux augmenter de près de 13 points depuis cette époque, tandis que les États-Unis ont connu une hausse plus modeste, de 4 points environ.
En moyenne, l'OCDE observe que les impôts ont représenté 34 % du PIB dans ses pays membres en 2022, marquant une légère baisse de 0,2 point par rapport à 2021. Cette tendance est en partie due aux réductions des taxes sur l'énergie, mises en place face à l'augmentation des prix. Après deux années consécutives d'augmentation durant la pandémie de Covid-19, cette baisse s'inscrit comme un changement notable.
Sur le long terme, le rapport de l'OCDE souligne une augmentation significative du ratio impôts/PIB depuis 1965, passant de 24,9 % à 34 % en 2022. La France, en particulier, a vu son taux augmenter de près de 13 points depuis cette époque, tandis que les États-Unis ont connu une hausse plus modeste, de 4 points environ.