France
Le Moyen-Orient et le Maghreb sont les régions du monde les plus touchées par le stress hydrique
La demande mondiale en eau a plus que doublé depuis 1960. Cette augmentation est principalement attribuée à la croissance démographique et à l'expansion des industries, notamment l'agriculture irriguée, l'élevage et la production d'énergie. Par ailleurs, le manque d'investissement dans les infrastructures hydrauliques, des politiques d'utilisation de l'eau non durables et les variations climatiques accentuent le déficit en eau.
Actuellement, 25 pays utilisent plus de 80% de leur approvisionnement en eau renouvelable, les plaçant en situation de « stress hydrique extrême », vient de conclure le World Resources Institute. Parmi eux, Bahreïn, Chypre, Koweït, Liban, Oman et Qatar sont les plus touchés. Des régions comme le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord sont particulièrement en danger, avec 83% de leur population exposée à un stress hydrique extrême.
Actuellement, 25 pays utilisent plus de 80% de leur approvisionnement en eau renouvelable, les plaçant en situation de « stress hydrique extrême », vient de conclure le World Resources Institute. Parmi eux, Bahreïn, Chypre, Koweït, Liban, Oman et Qatar sont les plus touchés. Des régions comme le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord sont particulièrement en danger, avec 83% de leur population exposée à un stress hydrique extrême.
La demande mondiale en eau augmentant, le stress hydrique ne fera que s’accentuer
D'ici 2050, 1 milliard de personnes supplémentaires devraient vivre avec un stress hydrique extrêmement élevé. La demande mondiale en eau devrait augmenter de 20% à 25% d'ici-là. Pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, cela signifie que 100% de la population vivra avec un stress hydrique extrême d'ici 2050, une situation qui pourrait engendrer des tensions politiques, comme c'est déjà le cas en Iran.
La plus grande augmentation de la demande en eau d'ici 2050 se produira en Afrique subsaharienne. Bien que la plupart des pays de cette région ne soient pas actuellement en situation de stress hydrique extrême, la demande y croît plus rapidement qu'ailleurs. D'ici 2050, la demande en eau en Afrique subsaharienne devrait augmenter de 163%, principalement pour l'irrigation et l'approvisionnement domestique.
En conclusion, bien que le tableau puisse sembler sombre, avec une gestion adéquate, chaque pays peut éviter que le stress hydrique ne se transforme en crise hydrique, relativisent les auteurs du rapport. Il est impératif d'adopter des solutions durables et de collaborer à l'échelle mondiale pour garantir un avenir sécurisé en matière d'eau.
La plus grande augmentation de la demande en eau d'ici 2050 se produira en Afrique subsaharienne. Bien que la plupart des pays de cette région ne soient pas actuellement en situation de stress hydrique extrême, la demande y croît plus rapidement qu'ailleurs. D'ici 2050, la demande en eau en Afrique subsaharienne devrait augmenter de 163%, principalement pour l'irrigation et l'approvisionnement domestique.
En conclusion, bien que le tableau puisse sembler sombre, avec une gestion adéquate, chaque pays peut éviter que le stress hydrique ne se transforme en crise hydrique, relativisent les auteurs du rapport. Il est impératif d'adopter des solutions durables et de collaborer à l'échelle mondiale pour garantir un avenir sécurisé en matière d'eau.
