La récolte de 2017 devrait être inférieure de 17 % à celle de 2016
La rentrée 2017 risque fort d’être décevante pour les agriculteurs français. Les rendements risquent d’être très inférieurs à ceux de ces dernières années. En cause : des gelées tardives, qui se sont prolongées jusqu’en avril et même en mai, alors que les vignes avaient déjà commencé à bourgeonner. Le Ministère de l’Agriculture table sur une récolte de 37,6 millions d’hectolitres, soit 17 % de moins qu’en 2016, et 16 % de moins que la moyenne des cinq dernières années.
Toutes les régions viticoles sont concernées mais le Bordelais, les Charentes ainsi que l’Alsace et le Jura seraient les plus impactés. En Bourgogne et dans le Beaujolais, dans le Sud-Ouest, dans le Languedoc et sur le pourtour méditerranéen, ce sont des orages de grêle qui ont détruit une partie des grappes en pleine croissance. Toujours en mai, on a remarqué dans cette dernière région un autre phénomène, appelé « coulure », qui désigne la chute des fleurs avant fécondation, ce qui ne donne évidemment pas de grappe.
Toutes les régions viticoles sont concernées mais le Bordelais, les Charentes ainsi que l’Alsace et le Jura seraient les plus impactés. En Bourgogne et dans le Beaujolais, dans le Sud-Ouest, dans le Languedoc et sur le pourtour méditerranéen, ce sont des orages de grêle qui ont détruit une partie des grappes en pleine croissance. Toujours en mai, on a remarqué dans cette dernière région un autre phénomène, appelé « coulure », qui désigne la chute des fleurs avant fécondation, ce qui ne donne évidemment pas de grappe.
Seules 25 % des exploitations sont assurées contre le gel
Certains cépages très spécifiques sont plus frappés tout particulièrement. C’est le cas des vins à eaux de vie, à Cognac par exemple, dont la production pourrait s’effondrer de 31 %. Les prévisions tablent sur 5,3 millions d’hectolitres contre 8,2 millions en moyenne. Ces vins qui sont exportés à 80 % vont donc voir leur prix flamber sur les marchés.
La situation est difficile pour bien des exploitations, d’autant que seule 1 sur 4 est assurée contre le gel. S’y ajoute une concurrence de plus en plus vive des autres pays producteurs qui montent en gamme leurs vins, et augmentent aussi leur production.
La situation est difficile pour bien des exploitations, d’autant que seule 1 sur 4 est assurée contre le gel. S’y ajoute une concurrence de plus en plus vive des autres pays producteurs qui montent en gamme leurs vins, et augmentent aussi leur production.