cc/flickr/Parti Socialiste
La publication en catimini de ce décret, survenue durant la nuit du 14 au 15 mai 2014 et qui, le 15 mai 2014, a défrayé la chronique suscitant des réactions de pouvoirs publics et d’entrepreneurs, a surpris tout le monde. Personne ne s’attendait à ce que le gouvernement joue la carte du « patriotisme économique » qui s’apparente un peu à du protectionnisme.
De fait, le gouvernement grâce à ce décret à un droit de veto sur les entreprises étrangères lors de leur tentative de rachat de groupes français. Naturellement, dans le viseur d’Arnaud Montebourg (qui a déjà échoué dans l’affaire SFR Numericable) il y a General Electric et son offre de rachat d’Alstom. Le ministre de l’Economie aimerait que ce soit l’allemand Siemens qui reprenne le groupe français. Quitte à voir partir un fleuron de l’industrie française, autant que ce ne soit pas trop loin.
La réaction de Bruxelles ne s’est pas faite attendre. Michel Barnier, commissaire du Marché intérieur de l’Union Européenne a déclaré que si l’objectif de protéger « les intérêts essentiels stratégiques dans chaque Etat membre est essentiel », il faut que ce type d’attitude soit « appliquée de manière proportionnée ».
Pour Michel Barnier, c’est simple : si ce n’est pas le cas « cela reviendrait à du protectionnisme » et cette attitude-là ne servirait pas l’industrie européenne.
De fait, le gouvernement grâce à ce décret à un droit de veto sur les entreprises étrangères lors de leur tentative de rachat de groupes français. Naturellement, dans le viseur d’Arnaud Montebourg (qui a déjà échoué dans l’affaire SFR Numericable) il y a General Electric et son offre de rachat d’Alstom. Le ministre de l’Economie aimerait que ce soit l’allemand Siemens qui reprenne le groupe français. Quitte à voir partir un fleuron de l’industrie française, autant que ce ne soit pas trop loin.
La réaction de Bruxelles ne s’est pas faite attendre. Michel Barnier, commissaire du Marché intérieur de l’Union Européenne a déclaré que si l’objectif de protéger « les intérêts essentiels stratégiques dans chaque Etat membre est essentiel », il faut que ce type d’attitude soit « appliquée de manière proportionnée ».
Pour Michel Barnier, c’est simple : si ce n’est pas le cas « cela reviendrait à du protectionnisme » et cette attitude-là ne servirait pas l’industrie européenne.