La hausse de la « taxe Chirac », un coup dur pour les compagnies aériennes
Le SNPL, principal syndicat des pilotes de ligne, a fermement réagi à l’amendement présenté dans le projet de loi de finances 2025, qui prévoit une augmentation significative de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA). Cette taxe, dite « taxe Chirac », verrait ses recettes passer de 460 millions d’euros annuels à un milliard. Pour le SNPL, cette hausse injustifiée et imposée sans concertation est perçue comme un coup dur pour le secteur, déjà fragilisé par les conséquences de la crise de la Covid-19.
Le syndicat dénonce le manque d’étude d’impact économique et social préalable, regrettant que le gouvernement ne prenne pas en compte les mises en garde des compagnies, des aéroports et des organisations syndicales. Cette taxe, répercutée sur les voyageurs, augmentera le coût des billets d’avion, avec des conséquences sur la demande. Déjà, Air France et d’autres compagnies ont commencé à appliquer ces hausses. Selon les données fournies par Air France, sur les vols intérieurs et européens, le barème de la taxe passera de 2,63 euros à 9,50 euros en classe économique, et de 20,27 euros à 30 euros en classe affaires.
Le syndicat dénonce le manque d’étude d’impact économique et social préalable, regrettant que le gouvernement ne prenne pas en compte les mises en garde des compagnies, des aéroports et des organisations syndicales. Cette taxe, répercutée sur les voyageurs, augmentera le coût des billets d’avion, avec des conséquences sur la demande. Déjà, Air France et d’autres compagnies ont commencé à appliquer ces hausses. Selon les données fournies par Air France, sur les vols intérieurs et européens, le barème de la taxe passera de 2,63 euros à 9,50 euros en classe économique, et de 20,27 euros à 30 euros en classe affaires.
Le SNPL s’inquiète de la perte de compétitivité des compagnies aériennes françaises
Les préoccupations du SNPL ne s’arrêtent pas aux coûts pour les passagers. Le syndicat redoute un « désastre social », prévoyant des dizaines de milliers de suppressions d’emplois si cette mesure venait à être maintenue. « Ce désastre social ira de pair avec l’affaiblissement des opérateurs français ou présents en France face à leurs concurrents étrangers », prévient le SNPL, soulignant le risque de perte d’attractivité économique et touristique.
En réponse à l’inflexibilité du gouvernement, le SNPL a déposé un préavis de grève pour le 14 novembre 2024, appelant l’ensemble des pilotes et salariés du secteur à se mobiliser pour demander le retrait de l’amendement. Cette action se veut un signal d’alerte, prévenant que des mouvements plus durs pourraient suivre si le gouvernement persiste dans sa volonté de prélèvement accru, sans considérer les répercussions majeures sur l’emploi et la compétitivité du secteur.
En réponse à l’inflexibilité du gouvernement, le SNPL a déposé un préavis de grève pour le 14 novembre 2024, appelant l’ensemble des pilotes et salariés du secteur à se mobiliser pour demander le retrait de l’amendement. Cette action se veut un signal d’alerte, prévenant que des mouvements plus durs pourraient suivre si le gouvernement persiste dans sa volonté de prélèvement accru, sans considérer les répercussions majeures sur l’emploi et la compétitivité du secteur.