(c) Shutterstock:EconomieMatin
Si en août, le petit miracle de l’été a eu lieu, il n’aura pas été de longue durée : le chômage repart à la hausse en septembre. Le nombre de chômeurs a donc augmenté de 19 200 personnes supplémentaires, inscrites dans la catégorie A, c’est à dire celle des chômeurs sans activité. En août, ce décompte avait baissé de 11 100 chômeurs : le recul a donc été totalement effacé, avec une différence nette de 8 100 chômeurs de plus par rapport au mois de juillet.
Le nombre de chômeurs de plus de 50 ans est en hausse de 1% sur le mois, et de 11,1% sur l’année. À l’autre bout du spectre, c’est à dire chez les jeunes et même chez les 25 - 49 ans, la hausse est moins prononcée mais elle est là, avec respectivement +0,4% et +0,5%. Le nombre de chômeurs inscrits depuis plus d’un an se monte à 2 200 400 personnes. Les sans emploi depuis plus de deux ans se montent à près d’un demi-million (498 400 personnes précisément).
En tout et pour tout, on compte en France métropolitaine 3 432 500 chômeurs, ou encore 3 554 000 en comptant les DOM-TOM : dans tous les cas, il s’agit d’un record peu glorieux.
Dans un tel contexte, les explications du gouvernement sont plutôt dérisoires et mal perçues. On explique que « les réformes engagées par le gouvernement auront un effet significatif sur la productivité, la compétitivité et l'emploi », mais il faudra attendre un peu. « Les réformes ont besoin de temps pour produire leurs effets ». Mais combien de temps ?
Le nombre de chômeurs de plus de 50 ans est en hausse de 1% sur le mois, et de 11,1% sur l’année. À l’autre bout du spectre, c’est à dire chez les jeunes et même chez les 25 - 49 ans, la hausse est moins prononcée mais elle est là, avec respectivement +0,4% et +0,5%. Le nombre de chômeurs inscrits depuis plus d’un an se monte à 2 200 400 personnes. Les sans emploi depuis plus de deux ans se montent à près d’un demi-million (498 400 personnes précisément).
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Dans un tel contexte, les explications du gouvernement sont plutôt dérisoires et mal perçues. On explique que « les réformes engagées par le gouvernement auront un effet significatif sur la productivité, la compétitivité et l'emploi », mais il faudra attendre un peu. « Les réformes ont besoin de temps pour produire leurs effets ». Mais combien de temps ?