Stellantis en retard sur l’électrique
Les voitures thermiques neuves ne pourront plus être vendues en Europe d’ici 2035 : c’est la date limite que s’est fixée l’Union européenne. Au grand dam de Stellantis, qui s’est lancé dans la transition 100% électrique moins rapidement que d’autres et qui faisait pression pour repousser l’échéance. En pure perte.
Carlos Tavares, le directeur général du géant mondial, a décidé de claquer la porte de l’ACEA. Entre les lignes, le patron de Stellantis reproche à l’association des constructeurs européens d’automobiles de ne pas avoir su peser suffisamment pour obtenir un délai supplémentaire avant la fin du thermique en Europe. L’ACEA a été fondé en 1991 et compte 16 des plus grands constructeurs européens et mondiaux.
Carlos Tavares, le directeur général du géant mondial, a décidé de claquer la porte de l’ACEA. Entre les lignes, le patron de Stellantis reproche à l’association des constructeurs européens d’automobiles de ne pas avoir su peser suffisamment pour obtenir un délai supplémentaire avant la fin du thermique en Europe. L’ACEA a été fondé en 1991 et compte 16 des plus grands constructeurs européens et mondiaux.
Nouveau lobby
« Les défis environnementaux qui nous attendent, ainsi qu’un marché en évolution rapide, demandent une approche à 360°, efficiente, globale et qui inclus toutes les problématiques », explique Carlos Tavares. Stellantis a décidé de faire cavalier seul pour faire entendre sa voix, en créant le Freedom of Mobility Forum, un espace de discussion avec tous les acteurs de la mobilité électrique, pas uniquement les constructeurs automobiles.
Cette nouvelle structure va également faire office de lobby auprès des instances européennes pour mieux faire passer le message de Stellantis. Pour la fin du thermique, il va cependant être difficile de revenir en arrière, car la décision est tout autant économique que politique.
Cette nouvelle structure va également faire office de lobby auprès des instances européennes pour mieux faire passer le message de Stellantis. Pour la fin du thermique, il va cependant être difficile de revenir en arrière, car la décision est tout autant économique que politique.