Des grandes entreprises accusées de privilégier les dividendes
Ces annonces interviennent alors que les licenciements dans l’industrie continuent de croître, alimentant l’inquiétude sur la santé économique du pays. Dans une interview accordée aux Échos, Sophie Binet a dénoncé une situation qu’elle qualifie de « raz-de-marée ». Près de 250 plans de licenciements seraient déjà en préparation, touchant principalement de grandes entreprises. « Ces restructurations auront aussi un impact sur les sous-traitants, beaucoup plus nombreux et vulnérables », a-t-elle expliqué.
Pour la dirigeante syndicale, cette crise est en partie due aux choix des entreprises durant la période d’inflation. « Elles ont préféré augmenter leurs marges et leurs dividendes plutôt que d’investir dans la production », accuse-t-elle. Cette stratégie aurait entraîné une baisse du pouvoir d’achat des ménages, une diminution de la consommation et, en cascade, une chute des commandes pour les industriels.
Pour la dirigeante syndicale, cette crise est en partie due aux choix des entreprises durant la période d’inflation. « Elles ont préféré augmenter leurs marges et leurs dividendes plutôt que d’investir dans la production », accuse-t-elle. Cette stratégie aurait entraîné une baisse du pouvoir d’achat des ménages, une diminution de la consommation et, en cascade, une chute des commandes pour les industriels.
Une saignée qui inquiète les syndicats et les salariés
Face à cette situation, la CGT propose plusieurs mesures. Sophie Binet appelle notamment à renforcer la loi Florange, qui impose aux entreprises de chercher un repreneur en cas de fermeture. Elle souhaite que cette obligation s’applique non seulement aux entreprises de plus de 1.000 salariés, mais aussi à celles employant 50 personnes ou plus. Elle plaide également pour un « moratoire sur les licenciements » pendant la recherche d’un repreneur, ainsi qu’une implication accrue de la banque publique Bpifrance dans les projets de reprise.
D’autres propositions incluent le retour à des prix régulés pour l’énergie industrielle et l’établissement de barrières douanières européennes « plus protectrices ». À plus long terme, Sophie Binet réclame la tenue d’« états généraux de l’industrie » pour repenser les politiques économiques et industrielles françaises.
La mise en lumière de ces chiffres alarmants reflète une dégradation rapide du marché de l’emploi industriel. En mai dernier, Sophie Binet évoquait 130 plans sociaux menaçant 33.000 emplois. Aujourd’hui, ce chiffre a quintuplé, signe d’une aggravation marquée. Alors que les salariés et leurs représentants redoutent une amplification des licenciements dans les prochains mois, la CGT appelle à une prise de conscience collective pour sauvegarder les emplois et préserver le tissu industriel français.
D’autres propositions incluent le retour à des prix régulés pour l’énergie industrielle et l’établissement de barrières douanières européennes « plus protectrices ». À plus long terme, Sophie Binet réclame la tenue d’« états généraux de l’industrie » pour repenser les politiques économiques et industrielles françaises.
La mise en lumière de ces chiffres alarmants reflète une dégradation rapide du marché de l’emploi industriel. En mai dernier, Sophie Binet évoquait 130 plans sociaux menaçant 33.000 emplois. Aujourd’hui, ce chiffre a quintuplé, signe d’une aggravation marquée. Alors que les salariés et leurs représentants redoutent une amplification des licenciements dans les prochains mois, la CGT appelle à une prise de conscience collective pour sauvegarder les emplois et préserver le tissu industriel français.