Temu, une plateforme peu regardante sur les produits qu’elle propose
La plateforme chinoise Temu a remporté le « Cactus d'Or » en 2024, principalement en raison de la mauvaise qualité de ses produits et de ses pratiques intrusives en matière de données personnelles. Bien que ses prix bas attirent une large clientèle européenne, Temu est accusée de vendre des produits dangereux. Les cosmétiques, par exemple, contiennent des ingrédients trompeurs, comme des crèmes solaires étiquetées avec un indice de protection de 50 alors qu’elles n’offrent qu’un indice de 1,6. En outre, l'application mobile de Temu aspire les données personnelles des utilisateurs, ce qui inquiète les experts en cybercriminalité. Le site se défend toutefois en niant ces accusations, affirmant respecter les normes de sécurité.
Outre les risques physiques, Temu est également critiquée pour son modèle économique non rentable, qui pourrait poser des questions sur la confidentialité des informations collectées. En l’absence de preuve concrète sur l’usage de ces données, l'inquiétude des consommateurs reste forte. Cette combinaison de risques pour la sécurité, la qualité des produits et la vie privée a donc propulsé Temu en tête des mauvaises pratiques commerciales de l'année.
Outre les risques physiques, Temu est également critiquée pour son modèle économique non rentable, qui pourrait poser des questions sur la confidentialité des informations collectées. En l’absence de preuve concrète sur l’usage de ces données, l'inquiétude des consommateurs reste forte. Cette combinaison de risques pour la sécurité, la qualité des produits et la vie privée a donc propulsé Temu en tête des mauvaises pratiques commerciales de l'année.
Nestlé et ses eaux minérales : un traitement douteux
Nestlé, avec ses célèbres marques d'eaux minérales comme Vittel et Contrex, a reçu le « Cactus d'Argent » pour avoir continué à traiter ses eaux, malgré l'interdiction de cette pratique pour les produits étiquetés « eau minérale naturelle ». Des enquêtes ont révélé que ces eaux étaient soumises à des traitements de microfiltration non conformes, ce qui va à l’encontre des normes imposées pour garantir l’authenticité et la pureté de l’eau minérale. Bien que l’entreprise ait justifié ces traitements pour garantir la sécurité de l’eau, les consommateurs sont laissés dans l’incertitude quant à la réelle qualité du produit qu’ils consomment.
Cette situation met en lumière l’écart entre l'image de pureté véhiculée par les marques d’eau minérale et les pratiques réelles des entreprises. Nestlé a reconnu avoir procédé à ces filtrations, mais cela n’a pas convaincu l'association de consommateurs, qui considère que l'entreprise a trompé les consommateurs en ne mentionnant pas ces traitements sur les étiquettes. Ces pratiques soulignent un manque de transparence qui mine la confiance du public.
Cette situation met en lumière l’écart entre l'image de pureté véhiculée par les marques d’eau minérale et les pratiques réelles des entreprises. Nestlé a reconnu avoir procédé à ces filtrations, mais cela n’a pas convaincu l'association de consommateurs, qui considère que l'entreprise a trompé les consommateurs en ne mentionnant pas ces traitements sur les étiquettes. Ces pratiques soulignent un manque de transparence qui mine la confiance du public.