Les Français travaillent 1.553 par an en moyenne, moins qu’ailleurs en Europe
En 2023, les salariés à temps complet en France ont travaillé en moyenne 1.673 heures par an, un chiffre parmi les plus bas d’Europe. Seules la Finlande et, depuis 2023, la Suède, présentent une durée plus faible, a calculé le think-tank Rexecode dans la cadre de sa dernière étude annuelle sur la durée du travail. En comparaison, les salariés allemands atteignent 1.790 heures, correspondant à la moyenne européenne. Toutefois, l’écart s’est réduit en 2023 : les salariés français ont travaillé cinq heures de plus qu’en 2022, tandis que la moyenne européenne a diminué de deux heures. Cette convergence résulte d’une stabilité à long terme de la durée de travail en France, contrastant avec une tendance baissière ailleurs en Europe, notamment en Allemagne.
Par ailleurs, les personnes en emploi en France, salariées ou non, travaillent plus que dans de nombreux pays riches. La durée moyenne, incluant les temps partiels, atteint 1.553 heures, contre 1.630 heures en moyenne européenne, plaçant la France devant l’Allemagne. Pour les non-salariés (les indépendants notamment), la France se classe cinquième en Europe avec 2.228 heures par an, un chiffre en hausse par rapport à 2022. Cependant, lorsque l’ensemble des actifs est considéré, la France reste en deçà de la moyenne européenne, avec des disparités notables par rapport à l’Allemagne ou aux Pays-Bas.
Par ailleurs, les personnes en emploi en France, salariées ou non, travaillent plus que dans de nombreux pays riches. La durée moyenne, incluant les temps partiels, atteint 1.553 heures, contre 1.630 heures en moyenne européenne, plaçant la France devant l’Allemagne. Pour les non-salariés (les indépendants notamment), la France se classe cinquième en Europe avec 2.228 heures par an, un chiffre en hausse par rapport à 2022. Cependant, lorsque l’ensemble des actifs est considéré, la France reste en deçà de la moyenne européenne, avec des disparités notables par rapport à l’Allemagne ou aux Pays-Bas.
82% des Néerlandais et 77% des Allemands sont en emploi… contre 68% des Français
Le principal frein à une durée de travail plus importante reste toutefois le taux d’emploi, qui stagne à 68%, sous la moyenne européenne de 70%. L’écart est encore plus marqué avec des pays comme l’Allemagne (77%) ou les Pays-Bas (82%). Plusieurs facteurs expliquent ce retard : un taux élevé de jeunes NEETs (sans emploi, études ni formation), une sortie précoce du marché du travail pour les seniors et un recours limité au temps partiel volontaire (8% en France, contre 21% en Allemagne).
Une augmentation de la quantité de travail pourrait passer par une meilleure intégration des jeunes, une réduction de l’inactivité chez les 25-54 ans et une promotion du temps partiel volontaire. Selon les projections de Rexecode, la France pourrait augmenter de 9% sa quantité totale de travail pour atteindre les niveaux allemands. Cela entraînerait une hausse des richesses produites et un impact positif sur les finances publiques. Toutefois, un tel changement n’est pas sans conséquences pour la productivité et les modèles sociaux existants.
Une augmentation de la quantité de travail pourrait passer par une meilleure intégration des jeunes, une réduction de l’inactivité chez les 25-54 ans et une promotion du temps partiel volontaire. Selon les projections de Rexecode, la France pourrait augmenter de 9% sa quantité totale de travail pour atteindre les niveaux allemands. Cela entraînerait une hausse des richesses produites et un impact positif sur les finances publiques. Toutefois, un tel changement n’est pas sans conséquences pour la productivité et les modèles sociaux existants.