Les prévisions du gouvernement vont dans ce sens, rapportent Les Echos ce mercredi 30 août, alors que les représentants du ministère de l'Économie sont les invités de l'Université du MEDEF. L'allègement des charges sur les entreprises devraient représenter un total de 11 milliards d'euros, selon les prévisions de l'exécutif. Mais la baisse du taux d'imposition sur les sociétés sera progressif, pas question de grever les caisses de l'État trop vite et trop fort.
Dès l'année prochaine, le taux devrait ainsi être ramené à 28% ; il s'appliquera pour toutes les entreprises dont les bénéfices sont inférieurs à 500 000 euros. Actuellement, seules les PME sous les 75 000 euros de bénéfices jouissent de ce taux, comme l'avait décidé le précédent gouvernement. En 2019, pour les entreprises dont les bénéfices dépassent le demi-million d'euros, le taux sera de 31%, puis il s'établira à 28% en 2020. En 2021, il sera de 26,5%, et enfin de 25% en 2022. Cette trajectoire de baisse avait elle aussi été tracée par le gouvernement de Manuel Valls, mais l'exécutif a voulu la confirmer en supprimant les nuances concernant les tailles des entreprises.
Ce faisant, Bruno Le Maire veut « libérer l'investissement », en particulier pour les entreprises du numérique où elles montrent du retard, selon Bercy. Quant au CICE, ce dispositif devrait bel et bien muer en une baisse des charges pérennes d'ici 2019. Le gouvernement actuel poursuit donc la politique de l'offre menée par son prédécesseur, mais cette fois les moyens semblent au rendez-vous.
Dès l'année prochaine, le taux devrait ainsi être ramené à 28% ; il s'appliquera pour toutes les entreprises dont les bénéfices sont inférieurs à 500 000 euros. Actuellement, seules les PME sous les 75 000 euros de bénéfices jouissent de ce taux, comme l'avait décidé le précédent gouvernement. En 2019, pour les entreprises dont les bénéfices dépassent le demi-million d'euros, le taux sera de 31%, puis il s'établira à 28% en 2020. En 2021, il sera de 26,5%, et enfin de 25% en 2022. Cette trajectoire de baisse avait elle aussi été tracée par le gouvernement de Manuel Valls, mais l'exécutif a voulu la confirmer en supprimant les nuances concernant les tailles des entreprises.
Ce faisant, Bruno Le Maire veut « libérer l'investissement », en particulier pour les entreprises du numérique où elles montrent du retard, selon Bercy. Quant au CICE, ce dispositif devrait bel et bien muer en une baisse des charges pérennes d'ici 2019. Le gouvernement actuel poursuit donc la politique de l'offre menée par son prédécesseur, mais cette fois les moyens semblent au rendez-vous.