1 jeune sur 5 déclare faire plus de 10 heures hebdomadaires non rémunérées
C’est un chiffre qui fait froid dans le dos : tous pays européens confondus, les salariés estiment travailler 4h47 par semaine en moyenne sans être rémunérés. Pire, 12% des salariés déclarent travailler plus de 10 heures par semaine sans rémunération, qu’il s’agisse d’écourter leur pause déjeuner, de finir leur journée de travail plus tard ou de travailler le week-end.
À en croire les déclarations des salariés, le problème est le plus répandu en Allemagne (71%), Espagne (67%) et au Royaume-Uni (66%). À l’inverse, le pays qui s’en sort le mieux est la Pologne, avec « seulement » 43% des salariés rapportant ce problème. Tous pays européens confondus, la classe d’âge la plus concernée par le travail non rémunéré sont les 16-24 ans, quasiment 1 jeune sur 5 (17%) déclarant faire plus de 10 heures hebdomadaires non rémunérées.
À en croire les déclarations des salariés, le problème est le plus répandu en Allemagne (71%), Espagne (67%) et au Royaume-Uni (66%). À l’inverse, le pays qui s’en sort le mieux est la Pologne, avec « seulement » 43% des salariés rapportant ce problème. Tous pays européens confondus, la classe d’âge la plus concernée par le travail non rémunéré sont les 16-24 ans, quasiment 1 jeune sur 5 (17%) déclarant faire plus de 10 heures hebdomadaires non rémunérées.
Manque de productivité : 1 salarié sur 4 pointe la mauvaise gestion
Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, ces heures supplémentaires ne se traduisent pas par une meilleure productivité. Pour la deuxième année consécutive, les salariés pointent une mauvaise gestion de la part de leur hiérarchie comme la principale cause de leur manque de productivité (23%). Ce sentiment a par ailleurs progressé depuis un an, puisque seuls 19% citaient cette cause en 2018. Parmi les autres facteurs qui ne leur permettent pas d’être plus productifs, les salariés citent le manque d’efficacité des systèmes et des processus opérationnels (18%) et le manque de personnel (18%) au sein de leur entreprise.
La mauvaise gestion est le plus fréquemment citée par les salariés espagnols (31%), un bond de 8 points par rapport à 2018. Le problème semble également gagner l’Italie (27%, contre 22% en 2018), la Pologne (27%, contre 25% en 2018) et l’Allemagne (24%, contre 19% en 2018).
La mauvaise gestion est le plus fréquemment citée par les salariés espagnols (31%), un bond de 8 points par rapport à 2018. Le problème semble également gagner l’Italie (27%, contre 22% en 2018), la Pologne (27%, contre 25% en 2018) et l’Allemagne (24%, contre 19% en 2018).