En France, Airbnb a payé l’an dernier 69 168 euros en tout et pour tout. Pourtant, la plateforme de mise en relation entre propriétaires et touristes a dépassé les 300 000 annonces en France, et a permis à plus de 10 millions de voyageurs de dormir chez des hôtes français. L’Hexagone est le deuxième marché de l’entreprise, après les États-Unis.
On pouvait donc s’attendre à ce que la société soit particulièrement imposée. Or, comme on le voit, il n’en est rien. La filiale française du groupe n’a déclaré que 4,96 millions d’euros de chiffres d’affaires, pour un bénéfice de 166 373 euros… On comprend mieux le montant dérisoire de son imposition. Mais Airbnb France ne s’occupe que de marketing ; les transactions des clients passent par la filiale irlandaise, où le taux d’imposition sur les sociétés est très bas, 12,5%. Un moyen, légal, utilisé par d’autres multinationales comme Apple.
Airbnb peut néanmoins faire valoir qu’elle recouvre une taxe de séjour dans 17 villes françaises, dont 1,17 million pour Paris. Toutefois, à l’heure actuelle où les caisses de l’État crient famine, il faut s’attendre à des remous chez les responsables politiques.
On pouvait donc s’attendre à ce que la société soit particulièrement imposée. Or, comme on le voit, il n’en est rien. La filiale française du groupe n’a déclaré que 4,96 millions d’euros de chiffres d’affaires, pour un bénéfice de 166 373 euros… On comprend mieux le montant dérisoire de son imposition. Mais Airbnb France ne s’occupe que de marketing ; les transactions des clients passent par la filiale irlandaise, où le taux d’imposition sur les sociétés est très bas, 12,5%. Un moyen, légal, utilisé par d’autres multinationales comme Apple.
Airbnb peut néanmoins faire valoir qu’elle recouvre une taxe de séjour dans 17 villes françaises, dont 1,17 million pour Paris. Toutefois, à l’heure actuelle où les caisses de l’État crient famine, il faut s’attendre à des remous chez les responsables politiques.