L'OMC a en effet confirmé en appel une décision datant de 2016 selon laquelle Airbus a bel et bien bénéficié de subventions illégales de la part de l'Union européenne. L'Organisation reproche à Bruxelles de n'avoir pas supprimé de subventions publiques à l'A380 et à l'A350, un avantage indu au détriment de Boeing. Les États-Unis ont annoncé dans la foulée qu'ils pourraient mettre en place des sanctions contre des produits européens, ce jugement étant définitif. L'OMC doit néanmoins valider le montant des sanctions, mais on parle de plusieurs milliards de dollars par an.
Bruxelles et Airbus ont minimisé la portée de cette décision. Le constructeur européen juge ainsi que les ajustements à apporter concernant les deux avions mis en cause sont « mineurs ». Du côté de l'Union européenne, on annonce une mise en conformité pour respecter la décision de l'OMC. Toutefois, l'affaire est encore loin d'être terminée. Airbus attend maintenant de connaitre le jugement du gendarme du commerce concernant une plainte touchant à des subventions de l'État américain versées à Boeing via des commandes de l'US Air Force.
D'ailleurs, Airbus explique que la « seule véritable solution » demeure un « accord négocié » entre les deux entreprises sur ce dossier des subventions publiques. Malgré tout, le jugement final de l'OMC tombe au plus mal, alors que les relations commerciales entre États-Unis et Europe sont glaciales suite à la volonté de Donald Trump d'ériger des barrières douanières à l'importation de métal et d'aluminium.
Bruxelles et Airbus ont minimisé la portée de cette décision. Le constructeur européen juge ainsi que les ajustements à apporter concernant les deux avions mis en cause sont « mineurs ». Du côté de l'Union européenne, on annonce une mise en conformité pour respecter la décision de l'OMC. Toutefois, l'affaire est encore loin d'être terminée. Airbus attend maintenant de connaitre le jugement du gendarme du commerce concernant une plainte touchant à des subventions de l'État américain versées à Boeing via des commandes de l'US Air Force.
D'ailleurs, Airbus explique que la « seule véritable solution » demeure un « accord négocié » entre les deux entreprises sur ce dossier des subventions publiques. Malgré tout, le jugement final de l'OMC tombe au plus mal, alors que les relations commerciales entre États-Unis et Europe sont glaciales suite à la volonté de Donald Trump d'ériger des barrières douanières à l'importation de métal et d'aluminium.