Les négociations entre la direction du groupe télécoms et les représentants du personnel devraient débuter le 23 octobre prochain, et devraient avoir pour cadre l'accord national interprofessionnel (ANI), sur la modernisation du marché du travail.
Ce sera donc le baptême du feu pour l'ANI qui prévoit notamment que les licenciements collectifs ne peuvent désormais se faire sans un accord collectif majoritaire ou une validation de l'administration.
Jean-Marc Ayrault prévient donc : "s'il n'y a pas d'accord majoritaire, le plan social ne sera pas agréé, puisque maintenant la loi donne à l'Etat la responsabilité de le faire". Sur le papier donc, cela semble bien parti pour le gouvernement qui souhaite à tout prix limiter la casse sur le dossier Alcatel-Lucent.
Côté salariés, les syndicats ont demandé l'accord de la préfecture de police de Paris pour manifester le 15 octobre prochain. Au programme, un trajet allant de Matignon à la rue de Suffren, l'actuel siège d'Alcatel-Lucent. Un comble alors qu'une partie du personnel du siège est lui aussi touché par le plan de restructuration, devant déménager en petite couronne.
Seul défenseur de l'entreprise, le Medef. Pierre Gattaz a mis en garde mercredi le gouvernement, appelant à "ne pas retarder des catastrophes en interdisant aux entreprises de s'adapter à la mondialisation".
Ce sera donc le baptême du feu pour l'ANI qui prévoit notamment que les licenciements collectifs ne peuvent désormais se faire sans un accord collectif majoritaire ou une validation de l'administration.
Jean-Marc Ayrault prévient donc : "s'il n'y a pas d'accord majoritaire, le plan social ne sera pas agréé, puisque maintenant la loi donne à l'Etat la responsabilité de le faire". Sur le papier donc, cela semble bien parti pour le gouvernement qui souhaite à tout prix limiter la casse sur le dossier Alcatel-Lucent.
Côté salariés, les syndicats ont demandé l'accord de la préfecture de police de Paris pour manifester le 15 octobre prochain. Au programme, un trajet allant de Matignon à la rue de Suffren, l'actuel siège d'Alcatel-Lucent. Un comble alors qu'une partie du personnel du siège est lui aussi touché par le plan de restructuration, devant déménager en petite couronne.
Seul défenseur de l'entreprise, le Medef. Pierre Gattaz a mis en garde mercredi le gouvernement, appelant à "ne pas retarder des catastrophes en interdisant aux entreprises de s'adapter à la mondialisation".