Ce sont les salariés qui ont planté un clou dans le cercueil d’Alitalia. En repoussant le dernier et énième plan de relance de la direction, ils ont sans doute poussé la compagnie aérienne vers sa fin. La direction demandait une baisse de salaire de 8%, ainsi que 1 700 suppressions d’emplois pour poursuivre l’aventure, un plan qui avait obtenu l’aide de l’État : Rome avait ainsi mobilisé 200 millions d’euros pour réduire la casse (à l’origine, le plan aurait dû toucher 2 000 emplois et représenté des baisses de salaire jusqu’à 30%).
Alitalia joue de malchance, ce plan de relance intervenant alors que les passagers réservent habituellement leurs voyages pour l’été ce qui permet de garnir la trésorerie. Devant les difficultés de l’entreprise, ils ont préféré voyager avec d’autres compagnies aériennes. Quant aux actionnaires, à savoir Etihad Airlines et deux banques italiennes, ils ne remettront pas au pot en raison du refus des salariés de signer un plan de relance qui avait pourtant reçu le feu vert des syndicats.
La compagnie a environ six mois à vivre, avant de lancer une procédure de liquidation. Alitalia présente depuis toujours des difficultés structurelles, en particulier au niveau des recettes trop faibles malgré de bas coûts de production. Et il y a la brouille avec Delta et Air France-KLM avec qui l’entreprise est partenaire au sein de Skyteam : Etihad est accusée de concurrence déloyale, réduisant les marges de manœuvres de la compagnie.
Alitalia joue de malchance, ce plan de relance intervenant alors que les passagers réservent habituellement leurs voyages pour l’été ce qui permet de garnir la trésorerie. Devant les difficultés de l’entreprise, ils ont préféré voyager avec d’autres compagnies aériennes. Quant aux actionnaires, à savoir Etihad Airlines et deux banques italiennes, ils ne remettront pas au pot en raison du refus des salariés de signer un plan de relance qui avait pourtant reçu le feu vert des syndicats.
La compagnie a environ six mois à vivre, avant de lancer une procédure de liquidation. Alitalia présente depuis toujours des difficultés structurelles, en particulier au niveau des recettes trop faibles malgré de bas coûts de production. Et il y a la brouille avec Delta et Air France-KLM avec qui l’entreprise est partenaire au sein de Skyteam : Etihad est accusée de concurrence déloyale, réduisant les marges de manœuvres de la compagnie.