Un secteur en baisse, Amazon forcé de licencier
Le plan de licenciement d'Amazon correspond à une séparation de 1,2 % des effectifs totaux du géant de la vente en ligne.
Après les campagnes de recrutement massif pendant la pandémie, Amazon passe aux licenciements. Alors même que le bond des ventes et la demande avaient permis à Amazon d’embaucher massivement entre 2020 et 2022, l’année 2023 sera celle de la suppression de postes. Le géant de la vente en ligne a annoncé mercredi 4 janvier 2023 la suppression de 18.000 postes, y compris en Europe. Le secteur de la vente digitale est en baisse aux États-Unis, ce qui implique nécessairement des répercussions dans le budget du numéro un mondial et ce quelques soient les pays.
La vague de licenciements fait suite à un premier groupement de suppressions de postes. Déjà 10.000 postes supprimés en novembre 2022, 18.000 en janvier 2023, mais où s’arrêtera le plan social de départs ? Il faut dire que le doublement du personnel sur les trois dernières années ne correspond pas nécessairement à la main d’œuvre nécessaire alors que le marché perd son essor. La charge salariale représente ainsi une contrainte importante dans l’économie de l’entreprise. 1,54 million d’employés étaient recensés fin septembre 2022.
La vague de licenciements fait suite à un premier groupement de suppressions de postes. Déjà 10.000 postes supprimés en novembre 2022, 18.000 en janvier 2023, mais où s’arrêtera le plan social de départs ? Il faut dire que le doublement du personnel sur les trois dernières années ne correspond pas nécessairement à la main d’œuvre nécessaire alors que le marché perd son essor. La charge salariale représente ainsi une contrainte importante dans l’économie de l’entreprise. 1,54 million d’employés étaient recensés fin septembre 2022.
Une réduction des effectifs rendue nécéssaire par le marché
Amazon bat le record du plus grand plan de suppressions de postes avec cette annonce. Cette réduction d’effectifs est aussi la plus massive de l’histoire de l’entreprise. Mais le vendeur en ligne n’est pas le seul a être touché. Tout le secteur souffre d’une baisse de ventes. Le boost de la période de pandémie semble prendre fin. Qui plus est les annonceurs, qui participent tout de même à une partie conséquente des revenus de l’entreprise, vivent de leur côté une coupe budgétaire pour contrer les effets négatifs de l’inflation.
Le groupe Meta, la maison mère de Facebook et Instagram, a annoncé lui aussi la suppression de 11.000 postes. Un total de 13% des employés du groupe. Twitter est à 50% de licenciements avec 7.500 départs suite au rachat de l’oiseau bleu par Elon Musk.
Le groupe Meta, la maison mère de Facebook et Instagram, a annoncé lui aussi la suppression de 11.000 postes. Un total de 13% des employés du groupe. Twitter est à 50% de licenciements avec 7.500 départs suite au rachat de l’oiseau bleu par Elon Musk.