Une armée de 900.000 personnes prêtes à écrire de faux avis sur Amazon
Amazon est le pionnier des avis sur Internet. Peu de gens le savent, mais c’est Amazon qui a été le premier, en 1995, à inciter ses utilisateurs à noter les produits. À l’époque c’était totalement nouveau, et cela avait grandement aidé Amazon à grandir. Mais aujourd’hui, le géant américain s’en mord les doigts. Des sociétés ont fait leur apparition démarchant les marchands présents sur Amazon Marketplace pour de faux avis rémunérés. Estimant que ces agissements nuisent à sa réputation et trompent la confiance des consommateurs, Amazon a décidé de poursuivre en justice deux de ces sociétés, AppSally et Rebatest.
Selon Amazon, ces sociétés comptent, à elles deux, 900.000 membres prêts à rédiger de faux avis. AppSally les rémunère 20 dollars par avis et demande à ses clients (marchands Amazon Marketplace) d’envoyer à ces personnes des boîtes vides, puis fournit à ces personnes des photos du produit, qu’elles doivent ensuite mettre en ligne ensemble avec leur faux avis. Rebatest utilise un procédé différent : la personne reçoit un vrai produit, l’essaie et écrit un avis positif. Après validation, Rebatest la rembourse du prix payé.
Selon Amazon, ces sociétés comptent, à elles deux, 900.000 membres prêts à rédiger de faux avis. AppSally les rémunère 20 dollars par avis et demande à ses clients (marchands Amazon Marketplace) d’envoyer à ces personnes des boîtes vides, puis fournit à ces personnes des photos du produit, qu’elles doivent ensuite mettre en ligne ensemble avec leur faux avis. Rebatest utilise un procédé différent : la personne reçoit un vrai produit, l’essaie et écrit un avis positif. Après validation, Rebatest la rembourse du prix payé.
Amazon avait réussi à faire fermer des « usines à faux avis » par le passé
Amazon s’est attaqué pour la première fois aux « usines à faux avis » en 2015. Depuis, les procès se sont multipliés, la condamnation la plus notable étant intervenue en 2021, débouchant sur la fermeture de deux sites de faux avis en Allemagne et au Royaume-Uni.
En plus des procès en justice visant à faire fermer ces « usines à faux avis », Amazon s’attaque bien sûr aux faux avis qui ne cessent d’être déposés sur son site. Pour cela, Amazon utilise un algorithme de détection propriétaire, mais aussi des ressources humaines : en tout, 10.000 personnes sont chargées d’identifier les fraudes et les cas d’utilisation abusive du site, y compris les faux avis. Et cela, malgré un flux tendu : 30 millions d’avis sont déposés chaque semaine sur Amazon.
En plus des procès en justice visant à faire fermer ces « usines à faux avis », Amazon s’attaque bien sûr aux faux avis qui ne cessent d’être déposés sur son site. Pour cela, Amazon utilise un algorithme de détection propriétaire, mais aussi des ressources humaines : en tout, 10.000 personnes sont chargées d’identifier les fraudes et les cas d’utilisation abusive du site, y compris les faux avis. Et cela, malgré un flux tendu : 30 millions d’avis sont déposés chaque semaine sur Amazon.