Le chômage partiel, principal responsable de la flambée des comptes de l’Unédic
On devait s’y attendre : la crise économique qui a découlé de l’épidémie de Covid-19 a mis les finances de l’assurance chômage à rude épreuve. En 2020, l’Unédic, l'organisme chargé de la gestion de l'assurance chômage, a vu ses dépenses progresser de 32% par rapport à 2019. Sur l’année 2020, ses dépenses avoisineraient ainsi 54,2 milliards d’euros. Et pour 2021, l’Unédic prévoit qu’elles seront de 48,8 milliards d’euros.
Si les dépenses de l’Unédic ont autant progressé, c’est parce que les réserves de cet organisme ont été fortement sollicitées pour le financement du chômage partiel : il lui en coûtera 8,3 milliards d’euros en année pleine, alors même qu’avant la crise, seul 0,05 milliard d’euros avait été budgété à cette fin. Et en 2021, l’Unédic s’attend à ce que l’indemnisation du chômage partiel lui coûte 3,2 milliards d’euros : c’est beaucoup moins qu’en 2020, mais beaucoup plus qu’avant la crise.
Si les dépenses de l’Unédic ont autant progressé, c’est parce que les réserves de cet organisme ont été fortement sollicitées pour le financement du chômage partiel : il lui en coûtera 8,3 milliards d’euros en année pleine, alors même qu’avant la crise, seul 0,05 milliard d’euros avait été budgété à cette fin. Et en 2021, l’Unédic s’attend à ce que l’indemnisation du chômage partiel lui coûte 3,2 milliards d’euros : c’est beaucoup moins qu’en 2020, mais beaucoup plus qu’avant la crise.
Les recettes de l’Unédic en baisse en 2020
Quant aux indemnisations au titre d’allocations chômage classiques, elles aussi ont fortement progressé en 2020. Leur montant devrait être de 39,1 milliards d’euros en 2020, soit 4,1 milliards d’euros de plus qu’en 2019. Et l’année 2021 devrait être à peine plus facile : l’Unédic prévoit d’y consacrer 38,4 milliards d’euros.
Si la situation financière de l’Unédic est difficile, c’est aussi parce que, crise économique oblige, ses recettes ont fondu. En effet, ce n’est que lorsque des salariés travaillent que l’Unédic touche des recettes sous forme de cotisations chômage (4,05% du salaire brut). Logiquement, lorsque l’activité se réduit (chômage massif « classique » ou chômage partiel), les recettes de l’Unédic chutent. En 2020, elles devraient baisser de 10% pour atteindre 35,5 milliards d’euros. Elles devraient néanmoins progresser à nouveau en 2020 pour s’établir à 39,1 milliards d’euros.
Si la situation financière de l’Unédic est difficile, c’est aussi parce que, crise économique oblige, ses recettes ont fondu. En effet, ce n’est que lorsque des salariés travaillent que l’Unédic touche des recettes sous forme de cotisations chômage (4,05% du salaire brut). Logiquement, lorsque l’activité se réduit (chômage massif « classique » ou chômage partiel), les recettes de l’Unédic chutent. En 2020, elles devraient baisser de 10% pour atteindre 35,5 milliards d’euros. Elles devraient néanmoins progresser à nouveau en 2020 pour s’établir à 39,1 milliards d’euros.