L’Unédic compte réduire de manière très importante son endettement en 2022
L’assurance-chômage cumule une dette colossale, à 63,6 milliards d’euros à fin 2021. Mais cette dette devrait commencer à se résorber, avec les premiers résultats visibles dès les comptes 2022, anticipe l’Unédic, l’opérateur qui gère l’assurance-chômage. À fin 2024, cette dette devrait se réduire de moitié pour représenter 35 milliards d’euros, auxquels s’ajouteront 18,7 milliards de dette attribuables aux mesures d’urgence liées au Covid-19, qui avaient eu un lourd impact sur le bilan financier de l’Unedic à l’époque (à fin 2021, en sortie de crise, l’endettement du régime atteignait 63,6 milliards d’euros au total, contre 36,8 milliards d’euros en 2019).
L’Unédic estime que grâce au récent durcissement des modalités d’indemnisation, ses dépenses totales se réduiraient en 2022. Elles devraient s’établir à 40 milliards d’euros (contre 49,4 milliards d’euros en 2021). Cette tendance devrait d’ailleurs se poursuivre en 2023 et 2024, les dépenses totales se stabilisant à hauteur de 39,9 milliards d’euros en 2023 et 40 milliards d’euros en 2024.
L’Unédic estime que grâce au récent durcissement des modalités d’indemnisation, ses dépenses totales se réduiraient en 2022. Elles devraient s’établir à 40 milliards d’euros (contre 49,4 milliards d’euros en 2021). Cette tendance devrait d’ailleurs se poursuivre en 2023 et 2024, les dépenses totales se stabilisant à hauteur de 39,9 milliards d’euros en 2023 et 40 milliards d’euros en 2024.
Les recettes de l’Unédic devraient être particulièrement élevées en 2022
Le retour d’un grand nombre de cotisants sur le marché du travail et donc le reflux du nombre d’heures travaillées (et donc du volume global des cotisations) devrait quant à lui contribuer à la hausse des recettes du régime. Ces dernières devraient atteindre 42,5 milliards d’euros à fin 2022. La hausse des recettes devrait d’ailleurs se poursuivre en 2023 (43 milliards d’euros) et en 2024 (44,2 milliards d’euros).
Le désendettement devrait donc être rapide en 2022 mais plus lent en 2023 et 2024, à en juger par les prévisions de croissance publiées par l’INSEE (+1,7% et +1,8% respectivement sur ces deux années, contre +6,8% en 2021) et les prévisions de Pôle emploi en termes de créations d’emplois (respectivement +52.000 et +80.000, contre +678.000 en 2021, du jamais vu).
Le désendettement devrait donc être rapide en 2022 mais plus lent en 2023 et 2024, à en juger par les prévisions de croissance publiées par l’INSEE (+1,7% et +1,8% respectivement sur ces deux années, contre +6,8% en 2021) et les prévisions de Pôle emploi en termes de créations d’emplois (respectivement +52.000 et +80.000, contre +678.000 en 2021, du jamais vu).