L’Unédic sort du rouge grâce à une conjoncture favorable sur le marché de l’emploi
Le déficit du compte de l’assurance chômage est désormais de l’histoire ancienne. En 2023, il sera positif et même confortablement excédentaire : à fin 2023, le solde de l’Assurance chômage devrait s’établir à 3,8 milliards d’euros, anticipe l’Unédic, l’opérateur en charge de la gestion de l’assurance-chômage. Et la tendance au redressement devrait se poursuivre encore, avec un excédent de 4,7 milliards d’euros prévu en 2024, puis 8,6 milliards d’euros en 2025.
L’Unédic anticipe une hausse de ses recettes à 45,7 milliards d’euros (pour une dépense de 41,9 milliards d’euros) en 2023, puis à 47,5 milliards d’euros (pour une dépense de 42,8 milliards d’euros) en 2024, puis à 48,9 milliards d’euros (pour une dépense de 40,3) en 2025. Cette hausse des recettes devrait être possible grâce à la hausse des salaires, qui sont à leur tour tirés à la hausse une inflation particulièrement intense. Car les cotisations chômage sont calculées et versées en pourcentage du salaire : plus le salaire est élevé, plus élevées sont les cotisations chômage donc.
L’Unédic anticipe une hausse de ses recettes à 45,7 milliards d’euros (pour une dépense de 41,9 milliards d’euros) en 2023, puis à 47,5 milliards d’euros (pour une dépense de 42,8 milliards d’euros) en 2024, puis à 48,9 milliards d’euros (pour une dépense de 40,3) en 2025. Cette hausse des recettes devrait être possible grâce à la hausse des salaires, qui sont à leur tour tirés à la hausse une inflation particulièrement intense. Car les cotisations chômage sont calculées et versées en pourcentage du salaire : plus le salaire est élevé, plus élevées sont les cotisations chômage donc.
Assurance chômage : le durcissement des conditions d’indemnisation a aidé l’Unédic à sortir du rouge
Les dépenses de l’Unédic devaient, quant à elles, reculer. Et c’est logique : moins il y a de chômeurs à indemniser, moins l’organisme dépense. Et ce n’est pas tout : il y a aussi les réformes de l’Assurance chômage entrées en vigueur en 2021 et en 2023. Avec ces deux réformes, le législateur a rendu l’indemnisation moins généreuse en durcissant les conditions d’accès, en réduisant les montants et la durée de l’indemnisation. Autant d’économies pour l’Unédic !
Cette sortie du rouge devrait permettre à l’Unédic de commencer à résorber sa dette. En 2023, l’opérateur espère rembourser 3,75 milliards d’euros d’emprunts de moyen et long terme. À fin 2023, son endettement devrait ainsi s’établir à 55,5 milliards d’euros, puis à 50,8 milliards d’euros fin 2024 et 42,2 milliards d’euros fin 2025.
Cette sortie du rouge devrait permettre à l’Unédic de commencer à résorber sa dette. En 2023, l’opérateur espère rembourser 3,75 milliards d’euros d’emprunts de moyen et long terme. À fin 2023, son endettement devrait ainsi s’établir à 55,5 milliards d’euros, puis à 50,8 milliards d’euros fin 2024 et 42,2 milliards d’euros fin 2025.