Le bonus écologique victime de disette budgétaire
En cette fin d’année 2023, les automobilistes ont intérêt à anticiper d’ores et déjà les changements administratifs qui entreront en vigueur au 1er janvier 2024. Tout d’abord, le gouvernement ajuste le bonus écologique pour les achats de véhicules neufs. Dès 2024, les familles les plus aisées verront leur bonus pour l'achat d'un véhicule électrique neuf réduit de 5.000 à 4.000 euros. Les foyers à revenus modestes bénéficieront toujours d'un bonus élevé, jusqu'à 7.000 euros. Par contre, la subvention pour les véhicules électriques d'occasion pourrait être supprimée.
Ces ajustements, qui doivent encore être officiellement confirmés par décret, s'inscrivent dans un contexte budgétaire contraint, avec une enveloppe globale pour ces bonus réduite à 1,5 milliard d'euros pour 2024, soit 200 millions de moins qu'en 2023. Cette décision fait suite à l'augmentation notable des ventes de véhicules électriques, qui a dépassé les prévisions gouvernementales, entraînant une augmentation budgétaire imprévue pour cette année. Le gouvernement cherche donc à équilibrer le financement de ces aides en ciblant les subventions sur les véhicules neufs fabriqués en Europe, tout en préservant le surbonus pour les ménages aux revenus les plus faibles.
Ces ajustements, qui doivent encore être officiellement confirmés par décret, s'inscrivent dans un contexte budgétaire contraint, avec une enveloppe globale pour ces bonus réduite à 1,5 milliard d'euros pour 2024, soit 200 millions de moins qu'en 2023. Cette décision fait suite à l'augmentation notable des ventes de véhicules électriques, qui a dépassé les prévisions gouvernementales, entraînant une augmentation budgétaire imprévue pour cette année. Le gouvernement cherche donc à équilibrer le financement de ces aides en ciblant les subventions sur les véhicules neufs fabriqués en Europe, tout en préservant le surbonus pour les ménages aux revenus les plus faibles.
Zones à Faibles Émissions : c’est au tour des véhicules Crit'Air 4 d’être interdits d’accès
Autre changement à avoir en tête : de nouveaux véhicules très polluants seront interdits de circulation dans les grandes villes à partir de janvier 2024. Cette mesure vise à améliorer la qualité de l'air urbain. Ce seront non seulement les Crit'Air 5 mais également les Crit'Air 4 qui seront interdits de circulation dans les Zones à Faibles Émissions (ZFE). Pour rappel, la France compte cinq zones de ce type : Paris, Marseille, Lyon, Strasbourg et Rouen.
Une hausse significative des frais d'immatriculation est également prévue pour 2024. Par exemple, en Ile-de-France, un certificat d’immatriculation (ou « carte grise », comme on les appelait autrefois) coûtera 54,95 euros au lieu de 46,15 euros, soit une augmentation de 19%. Enfin, le malus écologique se déclenchera plus tôt : dès 194 g/km de CO2, contre 226 g/km en 2023. En d’autres mots, davantage de modèles de voitures seront concernés.
Une hausse significative des frais d'immatriculation est également prévue pour 2024. Par exemple, en Ile-de-France, un certificat d’immatriculation (ou « carte grise », comme on les appelait autrefois) coûtera 54,95 euros au lieu de 46,15 euros, soit une augmentation de 19%. Enfin, le malus écologique se déclenchera plus tôt : dès 194 g/km de CO2, contre 226 g/km en 2023. En d’autres mots, davantage de modèles de voitures seront concernés.