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Si les plus pessimistes avaient évoqué une amende pouvant aller jusqu'à 16 milliards de dollars, ce sont finalement entre 7 à 8 milliards de dollars (de 5 à 5,8 milliards d'euros) que l'établissement bancaire pourrait finalement avoir à débourser pour sa faute. C'est du moins ce que les sources proches du dossier ont évoqué suite aux discussions entre la BNP et les autorités américaines, car rien n'est fait.
La banque compte verser l'amende dans le cadre d'un accord de « plaider coupable », afin d'éviter d'autres sanctions plus lourdes comme la dégradation de son ratio de solvabilité qui lui obligerait à une augmentation de capital. Il semble que le ton soit un peu plus optimiste du côté des autorités US, même si rien n'est fait ni bouclé.
L'autre volet de l'amende, à savoir l'impossibilité pour la banque d'effectuer des transactions en dollars, elle pourrait être aménagée en ne touchant que certains métiers ou zones géographiques. En contrepartie, la sanction durerait deux fois plus longtemps, soit un an au lieu d'un semestre.
L'accord définitif avec la justice américaine devrait intervenir mi-juillet.