Début d'année difficile
Variant Omicron, guerre en Ukraine, flambée des prix, confinements en Chine… Depuis le début de l'année les mauvaises nouvelles s'accumulent, poussant le ministère de l'Économie à revoir fortement à la baisse son estimation de croissance pour 2022. Le projet de loi de finances rectificatives affiche ainsi une prévision de progression du PIB à 2,5%, au lieu des 4% précédemment estimée. La croissance s'est même contractée au premier trimestre, de 0,2%.
Quant à l'inflation, elle devrait s'établir à 5% cette année, contre 1,5% dans la loi de finances initiale. Un sérieux changement ! Néanmoins, Bercy relève que les mesures prises pour préserver le pouvoir d'achat (bouclier tarifaire, rabais sur l'essence, indemnité inflation…) vont permettre de réduire le niveau de l'inflation qui, sans ces dispositifs, aurait été en moyenne de 6,5% en 2022.
Quant à l'inflation, elle devrait s'établir à 5% cette année, contre 1,5% dans la loi de finances initiale. Un sérieux changement ! Néanmoins, Bercy relève que les mesures prises pour préserver le pouvoir d'achat (bouclier tarifaire, rabais sur l'essence, indemnité inflation…) vont permettre de réduire le niveau de l'inflation qui, sans ces dispositifs, aurait été en moyenne de 6,5% en 2022.
Une cagnotte de 50 milliards
Le ministère de l'Économie souligne que tout n'est pas sombre pour autant. La consommation des ménages est ainsi bien orientée : l'Insee a calculé une augmentation de 5,2% au mois de mai sur un an. Et puis il devrait se créer 115.000 nouveaux emplois sur l'ensemble de l'année. Tout cela va permettre à l'État d'encaisser de fortes recettes fiscales et sociales.
La « cagnotte » devrait être forte de 50 milliards d'euros, qui serviront au financement du paquet de mesures en faveur du pouvoir d'achat dont les premières mesures seront sensibles dès cet automne. Le déficit prévu par Bercy demeure à 5%, sans changement. Il y a même du mieux pour la dette, qui s'établira à 112% du PIB au lieu de 113,5%.
La « cagnotte » devrait être forte de 50 milliards d'euros, qui serviront au financement du paquet de mesures en faveur du pouvoir d'achat dont les premières mesures seront sensibles dès cet automne. Le déficit prévu par Bercy demeure à 5%, sans changement. Il y a même du mieux pour la dette, qui s'établira à 112% du PIB au lieu de 113,5%.