Le volume des économies budgétaires devra doubler d’un an sur l’autre
Devant une croissance économique en deçà des attentes et des rentrées fiscales décevantes, le gouvernement annonce l'ambition de réaliser au moins 20 milliards d'euros d'économies supplémentaires d'ici 2025, en complément des 10 milliards déjà prévus pour 2024. Cette décision a été communiquée par Thomas Cazenave, le ministre délégué aux Comptes publics, lors d'une audition à l'Assemblée nationale.
La révision à la hausse des économies nécessaires intervient dans un contexte de résultats financiers en dessous des attentes pour 2023, couplée à une réduction des prévisions de croissance pour 2024, passant de 1,4% à 1%. Cette situation a contraint le gouvernement à envisager des coupes budgétaires plus profondes, dans le but de réduire le déficit public, initialement projeté à 4,9% pour 2023, chiffre qui sera selon toute vraisemblance dépassé.
La révision à la hausse des économies nécessaires intervient dans un contexte de résultats financiers en dessous des attentes pour 2023, couplée à une réduction des prévisions de croissance pour 2024, passant de 1,4% à 1%. Cette situation a contraint le gouvernement à envisager des coupes budgétaires plus profondes, dans le but de réduire le déficit public, initialement projeté à 4,9% pour 2023, chiffre qui sera selon toute vraisemblance dépassé.
Un équilibre entre économies et préservation des services essentiels
Malgré ces contraintes financières, Thomas Cazenave a tenu à rassurer, soulignant que ces mesures d'économies ne s'apparentent pas à une cure d'austérité. Il a insisté sur le maintien des investissements dans des domaines clés tels que l'écologie, la recherche, la défense et les services publics prioritaires. Ce discours se veut rassurant pour l'opinion publique et les acteurs économiques, affirmant que les efforts budgétaires ne se feront pas au détriment des engagements stratégiques de la nation.
Cette annonce suscite un mélange de réactions, entre la nécessité reconnue d'assainir les finances publiques et les inquiétudes quant aux répercussions possibles sur les prestations sociales. La démarche du gouvernement, nécessitant un exercice d'équilibre délicat entre rigueur budgétaire et préservation du modèle social français, sera scrutée de près dans les mois à venir, tant sur la scène nationale qu'internationale.
Cette annonce suscite un mélange de réactions, entre la nécessité reconnue d'assainir les finances publiques et les inquiétudes quant aux répercussions possibles sur les prestations sociales. La démarche du gouvernement, nécessitant un exercice d'équilibre délicat entre rigueur budgétaire et préservation du modèle social français, sera scrutée de près dans les mois à venir, tant sur la scène nationale qu'internationale.