Une prime défiscalisée pour les trajets domicile-travail
En pleine grogne sociale, le gouvernement multiplie les annonces. Ainsi, après avoir détaillé les effets « notables » des différentes mesures pour le pouvoir d’achat prises par le gouvernement en décembre 2018, le Premier ministre Edouard Philippe devrait annoncer lundi 6 mais, lors du lancement de la mobilisation nationale pour l’emploi et les transitions, la création d’une prime mobilité.
Selon les révélation du Journal du Dimanche, cette prime sera de 400 euros. Information capitale, elle ne sera pas obligatoire mais conseillée et serait à la charge des employeurs. Mais que les salariés ne perdent pas espoir, pour inciter les entreprises à la mettre en place, elle devrait être défiscalisée et soumise à la signature d’un accord collectif.
Selon les révélation du Journal du Dimanche, cette prime sera de 400 euros. Information capitale, elle ne sera pas obligatoire mais conseillée et serait à la charge des employeurs. Mais que les salariés ne perdent pas espoir, pour inciter les entreprises à la mettre en place, elle devrait être défiscalisée et soumise à la signature d’un accord collectif.
400 euros par an : une somme difficile à trouver pour les TPE
Cette proposition figure déjà dans le projet de loi Mobilité tout juste adopté début avril 2019 par le Sénat en première lecture. Dans le détail, il s'agirait d'un forfait de 400 euros par an, soit 33 euros par mois, et par salarié calqué sur le modèle de l'indemnité kilométrique vélo, existant depuis 2015. Si a prime a pour but d'aider les salariés dans leurs trajets à vélo, en covoiturage ou autres déplacements individuels, elle ne sera pas cumulable avec la prise en charge des frais de transports en commun.
Mais pour les petites structures, les sommes annoncées seront difficiles à débloquer. « C’est une charge de plus et qui va taper d’abord sur les plus fragiles, à savoir les entreprises implantées en dehors des grands centres urbains », critique ainsi la Confédération des petites et moyennes entreprises dans le JDD.
Mais pour les petites structures, les sommes annoncées seront difficiles à débloquer. « C’est une charge de plus et qui va taper d’abord sur les plus fragiles, à savoir les entreprises implantées en dehors des grands centres urbains », critique ainsi la Confédération des petites et moyennes entreprises dans le JDD.