Selon Les Echos, la Direction des fraudes a mis en demeure Orange, SFR et Bouygues Telecom de s'accorder avec la loi qui exige une information claire et complète pour le consommateur. Il s'agit de forcer les opérateurs à indiquer la somme totale de leurs offres ; habituellement, les entreprises facturent en plus de l'abonnement la location de leurs box. Une location qui augmente la facture de 3 à 5 euros suivant le fournisseur. La DGCCRF rappelle que « dans le cas où une offre d'accès internet fixe proposée au consommateur comporte la location payante d'une box, le prix annoncé dans vos publicités et communications commerciales doit indiquer la somme totale qui devra être effectivement payée par le consommateur ».
Parmi les quatre principaux fournisseurs d'accès à internet, un seul respecte en fait la loi sur la consommation : Free. Le trublion a eu beau jeu de rappeler qu'Orange affichait un prix pour les douze premiers mois, sans donner de prix pour les mois suivants… ni celui de la location de la box. Il est vrai que le boîtier est indispensable pour accéder au service, il est donc logique que le consommateur soit prévenu des coûts que sa possession peut engendrer.
La Direction des fraudes exige donc des opérateurs qu'il modifie les informations de leurs offres au plus tard le 1er février de l'année prochaine. L'amende est fixée à 15 000 euros, ce qui n'est pas cher payé pour ces entreprises. Mais l'impact en termes d'image de marque sera sans doute suffisamment élevé pour que les FAI transigent.
Parmi les quatre principaux fournisseurs d'accès à internet, un seul respecte en fait la loi sur la consommation : Free. Le trublion a eu beau jeu de rappeler qu'Orange affichait un prix pour les douze premiers mois, sans donner de prix pour les mois suivants… ni celui de la location de la box. Il est vrai que le boîtier est indispensable pour accéder au service, il est donc logique que le consommateur soit prévenu des coûts que sa possession peut engendrer.
La Direction des fraudes exige donc des opérateurs qu'il modifie les informations de leurs offres au plus tard le 1er février de l'année prochaine. L'amende est fixée à 15 000 euros, ce qui n'est pas cher payé pour ces entreprises. Mais l'impact en termes d'image de marque sera sans doute suffisamment élevé pour que les FAI transigent.