Le ministre de l'Économie a assuré que la politique du gouvernement était de « soutenir l'innovation », mais pas les contribuables les plus aisés. Les critiques du projet de loi de finances pour 2018 reprochent à Bercy et au gouvernement de multiplier les cadeaux fiscaux en faveur des plus riches, ce qui est « une ânerie », assure le gardien des cordons de la bourse, « ça n'existe pas ». Bruno Le Maire a également mis en doute la théorie dite du « ruissellement ».
Selon cette théorie économique née dans les années 1980, les allègements d'impôts et les faveurs fiscales accordés aux plus riches finissent par profiter aussi aux plus pauvres. Les plus aisés peuvent investir plus largement dans la consommation et l'investissement : toute l'économie finit à un moment donné par en profiter. Selon les opposants au gouvernement, cette théorie est celle mise en œuvre par l'exécutif : « en rendant les riches encore plus riches, les miettes qui vont tomber pour les pauvres seront plus grosses », dénonçait Jean-Luc Mélenchon.
Cette doctrine, qui ne repose pas sur une théorie étayée, le ministre de l'Économie n'y croit pas. « Ce n'est pas du tout le choix que nous faisons. Le choix que nous faisons, c'est de réinjecter plus de capital dans l'économie française, qui a besoin de mieux se financer », explique le ministre qui précise que les gouvernements successifs ont « surtaxé le capital, moyennant quoi nos entreprises n'ont pas pu innover et créer de l'emploi ». Une situation que le projet de loi de finances 2018 entend changer.
Selon cette théorie économique née dans les années 1980, les allègements d'impôts et les faveurs fiscales accordés aux plus riches finissent par profiter aussi aux plus pauvres. Les plus aisés peuvent investir plus largement dans la consommation et l'investissement : toute l'économie finit à un moment donné par en profiter. Selon les opposants au gouvernement, cette théorie est celle mise en œuvre par l'exécutif : « en rendant les riches encore plus riches, les miettes qui vont tomber pour les pauvres seront plus grosses », dénonçait Jean-Luc Mélenchon.
Cette doctrine, qui ne repose pas sur une théorie étayée, le ministre de l'Économie n'y croit pas. « Ce n'est pas du tout le choix que nous faisons. Le choix que nous faisons, c'est de réinjecter plus de capital dans l'économie française, qui a besoin de mieux se financer », explique le ministre qui précise que les gouvernements successifs ont « surtaxé le capital, moyennant quoi nos entreprises n'ont pas pu innover et créer de l'emploi ». Une situation que le projet de loi de finances 2018 entend changer.