Un coût historique pour les assureurs français
L'année 2023 a été marquée par une succession de phénomènes climatiques extrêmes. La France a connu sa deuxième année la plus chaude, après 2022, avec des records de températures et une fréquence accrue de phénomènes venteux et d'inondations. Les tempêtes Ciaran et Domingos, ainsi que les inondations dans le Nord, ont particulièrement marqué les esprits, avec un coût substantiel et un nombre important de sinistrés. Ces catastrophes naturelles soulignent la vulnérabilité du pays face aux caprices du climat et mettent en évidence la nécessité d'adapter les dispositifs d'assurance et de prévention.
L'année 2023 se classe comme la troisième plus impactante après 1999, année des tempêtes Lothar et Martin (13,8 milliards d'euros), et 2022 (10 milliards d'euros). Un constat alarmant, surtout quand on observe l'évolution des coûts sur les dernières décennies, qui sont passés d'une moyenne annuelle de 2,7 milliards d'euros dans les années 2000, à près de 6 milliards d'euros ces quatre dernières années.
Face à cette montée en puissance des sinistres climatiques, les assureurs, en collaboration avec l'État, s'efforcent d'innover en matière de gestion des risques. Le régime de couverture des catastrophes naturelles (« cat nat »), partageant les coûts entre assureurs et État, est un pilier de cette stratégie.
L'année 2023 se classe comme la troisième plus impactante après 1999, année des tempêtes Lothar et Martin (13,8 milliards d'euros), et 2022 (10 milliards d'euros). Un constat alarmant, surtout quand on observe l'évolution des coûts sur les dernières décennies, qui sont passés d'une moyenne annuelle de 2,7 milliards d'euros dans les années 2000, à près de 6 milliards d'euros ces quatre dernières années.
Face à cette montée en puissance des sinistres climatiques, les assureurs, en collaboration avec l'État, s'efforcent d'innover en matière de gestion des risques. Le régime de couverture des catastrophes naturelles (« cat nat »), partageant les coûts entre assureurs et État, est un pilier de cette stratégie.
Stratégies d'adaptation face aux catastrophes naturelles
En outre, l'annonce par Bercy d'une augmentation de la surprime « Cat Nat » de 12% à 20% dès 2025 témoigne d'une volonté d'anticiper l'intensification des risques climatiques. Mais au-delà de la révision des couvertures et des primes, c'est dans la prévention que les assureurs voient un levier d'action crucial. L'envoi de SMS d'alerte aux assurés ou encore l'« initiative sécheresse » visant à mieux comprendre et prévenir les dégâts causés par le retrait-gonflement des argiles en sont des exemples concrets. Ces démarches soulignent un changement de paradigme dans la relation entre assureurs et assurés, mettant l'accent sur la prévention et la gestion proactive des risques.
L'année 2023 a été une piqûre de rappel brutale de la réalité climatique à laquelle la France doit faire face. Les coûts engendrés par les catastrophes naturelles soulignent l'urgence de repenser nos modèles d'assurance et de prévention. Entre mesures gouvernementales et initiatives privées, la réponse à cette crise climatique doit être collective, innovante, et surtout, pro-active.
L'année 2023 a été une piqûre de rappel brutale de la réalité climatique à laquelle la France doit faire face. Les coûts engendrés par les catastrophes naturelles soulignent l'urgence de repenser nos modèles d'assurance et de prévention. Entre mesures gouvernementales et initiatives privées, la réponse à cette crise climatique doit être collective, innovante, et surtout, pro-active.