2,252 millions de chômeurs
Le marché de l'emploi résiste malgré les difficultés économiques actuelles. Au troisième trimestre, l'Insee a enregistré 17.000 chômeurs de moins par rapport au précédent trimestre, au sens du Bureau international du travail (BIT). Le taux de chômage recule très légèrement de 0,1% : il s'établit à 7,3% de la population active, soit 2,252 millions de personnes.
L'institut des statistiques relève que « le taux de chômage oscille entre 7,3 % et 7,4 % depuis le quatrième trimestre 2021 ». La situation est toujours mieux orientée qu'en 2019, avant la crise sanitaire, puisque le niveau du chômage y est inférieur de 0,9 point. S'il reste stable (-0,1 point) pour les 25-49 ans (soit 6,5%) et les 50 ans et plus (5,1%), par contre la catégorie d'âge 15-24 ans a vu une progression de 0,3 point (à 18,3%).
L'institut des statistiques relève que « le taux de chômage oscille entre 7,3 % et 7,4 % depuis le quatrième trimestre 2021 ». La situation est toujours mieux orientée qu'en 2019, avant la crise sanitaire, puisque le niveau du chômage y est inférieur de 0,9 point. S'il reste stable (-0,1 point) pour les 25-49 ans (soit 6,5%) et les 50 ans et plus (5,1%), par contre la catégorie d'âge 15-24 ans a vu une progression de 0,3 point (à 18,3%).
Le chômage pourrait augmenter dans les prochains mois
Le taux d'emploi des 15-64 ans s'établit à 68,3%, un chiffre qui augmente de 0,3 point. Il est de 0,8 point supérieur à son niveau d'il y a un an, souligne l'Insee. C'est tout simplement du jamais-vu, assure l'institution : cet indicateur est à « son plus haut niveau depuis que l’Insee le mesure » (depuis 1973). Durant le troisième trimestre, le secteur privé a créé 89.400 emplois.
Le tout dans un contexte compliqué pour l'économie : la guerre en Ukraine continue de peser dans l'inflation, la crise de l'énergie fait flamber les prix, et la croissance souffre (+0,2% seulement au dernier trimestre). Reste maintenant à savoir si la résistance du marché de l'emploi va se poursuivre, ce qui risque d'être plus difficile. Premier signe annonciateur : les défaillances des entreprises ont augmenté.
Le tout dans un contexte compliqué pour l'économie : la guerre en Ukraine continue de peser dans l'inflation, la crise de l'énergie fait flamber les prix, et la croissance souffre (+0,2% seulement au dernier trimestre). Reste maintenant à savoir si la résistance du marché de l'emploi va se poursuivre, ce qui risque d'être plus difficile. Premier signe annonciateur : les défaillances des entreprises ont augmenté.