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Il n'y a certes pas de quoi sauter au plafond puisque la consommation a augmenté de 0,9% au mois de juin. Celle-ci suit cependant une hausse de 0,7% en mai — la consommation des ménages, véritable moteur de l'économie en France, se porte donc bien malgré la crise, et même si les soldes se sont montrés décevants pour les commerçants.
Les dépenses en matière alimentaire, après avoir sérieusement piqué du nez en mai, sont reparties à la hausse en juin avec une croissance de 1,1%. Cela permet à la statistique de remonter au niveau du mois d'avril. L'énergie, autre poste très important de la consommation des ménages, est relativement stable à 0,2%; il faut rappeler qu'en mai, la hausse avait été de 7%. La baisse des factures d'électricité et de gaz, alors que la météo du printemps s'est montrée clémente, a largement participé de cette stabilité.
L'automobile se porte beaucoup mieux, avec une augmentation des achats de 3% après une baisse de 0,9% en juin. Sur le poste textile aussi, il y a du mieux. Les Français ont ainsi acheté 3% de vêtements en plus en juin. Un bon chiffre pour ce secteur en crise, qui malgré l'embellie de juin, continue de se contracter sur le second trimestre (de 2%). Le premier trimestre avait été un peu meilleur, avec une hausse modérée de 0,6%.