Des crédits à la consommation dus un contexte économique difficile
L'UFC-Que Choisir tire la sonnette d'alarme sur le crédit à la consommation, dans un contexte où l'économie française va supprimer 900.000 emplois l'année prochaine et où le pouvoir d'achat n'a jamais autant reculé depuis 2013. L'association de consommateurs craint que les impayés ne représentent plus de 12 milliards d'euros en 2021, un chiffre en hausse de 40 % par rapport à 2020. Les établissements prêteurs ont flairé la bonne affaire en multipliant les publicités « pousse-au-crime », selon l'organisation.
Sofinco propose ainsi de rembourser après les fêtes, Toyota Financement (spécialiste de la location longue durée automobile) de reporter les loyers de six mois. Mais à un moment ou à un autre, ces crédits devront être acquittés. La situation est d'autant plus sérieuse que les moratoires accordés au printemps, durant le premier confinement, sont arrivés à échéance le mois dernier pour les deux tiers d'entre eux.
Sofinco propose ainsi de rembourser après les fêtes, Toyota Financement (spécialiste de la location longue durée automobile) de reporter les loyers de six mois. Mais à un moment ou à un autre, ces crédits devront être acquittés. La situation est d'autant plus sérieuse que les moratoires accordés au printemps, durant le premier confinement, sont arrivés à échéance le mois dernier pour les deux tiers d'entre eux.
Publicités « pousse-au-crime »
Sur la question des impayés, les établissements de crédit et les banques ont une « responsabilité majeure », selon l'UFC-Que Choisir qui demande une gestion saine afin d’éviter que les emprunteurs ne basculent dans le surendettement. Ils doivent proposer des solutions pérennes : diminution du taux, échéancier… Des outils qui ne sont pas suffisamment utilisés, déplore l'association. Elle déplore également la revente des crédits douteux aux sociétés de recouvrement (des ventes qui devraient s'établit à 7 milliards d'euros l'année prochaine).
Les sociétés de recouvrement sont également dans le collimateur de l'UFC-Que Choisir, qui pointe une explosion des plaintes en raison du « manque de garde-fous » concernant les pratiques « agressives » de ces sociétés. C'est pourquoi l'association appelle les consommateurs à la prudence et que des associations locales peuvent aider et accompagner. Les législateurs européens doivent également intervenir pour contraindre les banques à « proposer une mesure de restructuration dès le deuxième incident de remboursement ».
Les sociétés de recouvrement sont également dans le collimateur de l'UFC-Que Choisir, qui pointe une explosion des plaintes en raison du « manque de garde-fous » concernant les pratiques « agressives » de ces sociétés. C'est pourquoi l'association appelle les consommateurs à la prudence et que des associations locales peuvent aider et accompagner. Les législateurs européens doivent également intervenir pour contraindre les banques à « proposer une mesure de restructuration dès le deuxième incident de remboursement ».